dimanche 10 mai 2009

LE MEILLEUR DE MON BLOGUE DES DEUX DERNIÈRES ANNÉES


L'égotisme est une maladie très répandue. Tout le monde ou presque en souffre. Dont moi.

Je me lève le matin et je me dis: j'espère que je ne parlerai pas encore de moi!

Je sais bien que je m'intéresse à moi-même, mais je finis par me lasser de parler de ma première personne du singulier. Je m'adresse au pluriel. Et je le fais pour des considérations plutôt nobles. Je dirais même que je le fais pour l'amour de l'art. Simplement.

L'aventure de ce blogue a débuté le 9 avril 2007 avec ce texte. Cela fait déjà deux ans. Je n'ai pas fêté l'anniversaire lorsqu'il est survenu. Peut-être parce que je m'en crissais un peu.

En ce dimanche, il est toujours de bon ton de jouer la carte de la nostalgie. Et, bien sûr, de dire à sa maman qu'on l'aime. Surtout si elle n'est pas du genre à avoir tué tous vos frères et soeurs à grands coups de pic à glace et à vous avoir laissé pour mort avec moultes blessures graves.

C'est la fête des mères aujourd'hui. Une fête que l'on doit à Napoléon pour repeupler la France qu'il avait lui-même dépeuplé en envoyant ses fils à l'abattoir. Le Maréchal Pétain a poursuit la belle tradition. Et pour le reste, allez donc lire ça, ici.

Je t'aime m'man... Tiens.

Mais revenons à moi. Et à mon blogue.

Bon. Ça fait deux ans que je blogue. Peut-être sept ans que j'écris des tas de trucs sur Geocities et autres plate-formes d'hébergement gratuites parce que je suis cheap et que je ne veux pas que ça me coûte un sou.

Je blogue depuis deux ans, mettons, et si je continue c'est parce que j'aime ça. Ça me tient l'esprit en vie. Et la plume toujours alerte.

Pour vous remercier de m'avoir lu, sans que je vous l'aie demandé par ailleurs, je vous livre un palmarès de mes deux dernières années, mois par mois.

S'il pleut et que vous n'avez rien à faire aujourd'hui, allez lire ça tiens.

Mes amis bloggueurs devraient faire comme moi et me singer, tiens. Sortez-moi votre best of, bande de mimétistes!

***

MON PALMARÈS RAPIDO-PRESTO

Avril 2007: Gosses de riches.

Mai 2007: Tchékhov et les soins de santé au Québec

Juin 2007: Les caricatures ne sont plus ce qu'elles étaient

Juillet 2007: Ce qui compte vraiment c'est ce qui ne se compte pas

Août 2007: Entrevue avec Alexis Klimov

Septembre 2007: La période blanche du peintre Jean-Paul Lemieux

Octobre 2007: Che Guevara selon Jacques Lanctôt

Novembre 2007: L'obligation de vivre ensemble

Décembre 2007: The Flying Rabbit

Janvier 2008: Le pinson, le diable, l'Africaine et le vieux sec

Février 2008: À la mémoire du poète Michel-Luc Viviers

Mars 2008: L'art de la chronique

Avril 2008: Les femmes ne sont pas des pieds de cendrier

Mai 2008: Le mystère de la couleur verte: réflexions d'un daltonien

Juin 2008: Rencontre avec un grizzli

Juillet 2008: Gilles le gorille

Août 2008: Le domaine d'or

Septembre 2008: Il s'appelait Planète et il planait en sacrement!

Octobre 2008: Kung Fu Fighting dans la P'tite Pologne à Twois-Wivièwes

Novembre 2008: Tout nu comme les philosophes grecs

Décembre 2008: La conversion de Jos Bine

Janvier 2009: L'homme qui voulait se pendre

Février 2009: La théorie du Bing Bang (sic!)

Mars 2009: Onésime le watchman

Avril 2009: La ceuillette des mégots

Bonne lecture!

2 commentaires:

  1. C'est vrai que c'est une bonne idée ce best love.

    Je vais pouvoir me rattraper au vol pour certains que j'ai ratés parce que je ne savais pas que tu existais. Ou que je pensais que tu étais un homme nourri de colère noire. La première fois que j'ai pointé le nez dans tes environs, je me suis effarouchée de quelques sacres et quelques hauts le coeur. J'étais comme ça que veux-tu. Je ne sais pas si tu considères qu'on évolue à force d'écrire, je ne peux pas répondre à ta place mais en tout cas, je peux te dire qu'on évolue à force de lire.

    À force de te lire.

    Merci monsieur Légo.

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  2. Monsieur Légo sacre souvent mais pas tout l'temps. Ça dépend de l'inspiration.

    C'est vrai que je tombe facilement dans la vulgarité pour mieux révéler mon appartenance au vulgus et au populo.

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