mardi 9 octobre 2007

Che Guevara selon Jacques Lanctôt

C’est le 40e anniversaire de la mort d’Ernesto Guevara, dit le Che, un assassin devenu célèbre pour avoir édifier une dictature de type soviétique sur l’île de Cuba. Ce Saint-Just du vingtième siècle raffolait des pelotons d’exécution, des passages à tabac et des emprisonnements arbitraires. C’était un tueur froid et sans âme. Seuls quelques vieux cons, issus du temps où l’on dévissait sa tête pour psalmodier des comptines tirées du Petit livre rouge de Mao, verseront une larme pour le Che. Pour ceux-là, je recommande vivement de lire cette chronique du camarade Jacques Lanctôt, qui publie sur le site Internet de Canoë, pour service rendu à ceux qui souhaitent se faire obéir au doigt et à l’œil par les prolétaires :


http://www.canoe.com/infos/chroniques/jacqueslanctot/archives/2007/10/20071009-080036.html


«Il ne faut pas désespérer Billancourt», disait Sartre, sur sa boîte à savon, devant les travailleurs en grève de l’usine Renault. Et ne pas désespérer les travailleurs de Billancourt, cela signifiait cacher les crimes de Staline, de Mao, de Ceaucescu, du Che, de Pol Pot, pour que les travailleurs continuent d’espérer quelque chose du communisme, une belle idéologie pour ceux qui souhaitent faire reculer de 100 ans les droits de la personne tout autant que la technologie. À Cuba, on a remplacé les tracteurs par des chariots tirés par des bœufs : quel progrès humain exceptionnel… Non, il ne faut pas désespérer nos pauvres en leur disant qu’ils seraient encore plus pauvres, malheureux et maltraités en Corée du Nord ou bien sur l’île du Docteur Moreau…

Merci à Canoë de nous livrer la plume «engagée» de Jacques Lantôt. C’est vrai que c’était cool le Parti communiste ouvrier, pas vrai Gilles? Pas vrai Pierre-Karl?

Christ que ça fait pitié… Je vais aller relire «Les possédés» de Dostoïevski pour me détendre...

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