On trouve principalement des gosses de riches en haut de l'organigramme, dans presque tous les partis politiques du Québec, à Gauche Solidaire, au PLQ, au PQ, à l'ADQ: partout! Même chez les staliniens orthodoxes, ce sont souvent des gosses de riches qui prennent le devant de la scène. Les gens de la plèbe sont souvent relégués à des rôles subalternes. Money talks ...
Ce que je penses des élections provinciales du 26 mars? Trois mots: gosses de riches.
Les gosses de riches sont encore là pour dire aux autres de faire ce qu'ils ne voudraient pas faire eux-mêmes. C'est ça, l'art de gouverner, art qui se maquille sous les traits de la chose publique, la démocratie, ce machin pour gosses de riches qui ont gagné des concours d'art oratoire et vendu des tas de billets lors des brunchs-bénéfice du Parti. C'est en faisant cuire des fèves au lard que l'on apprend à gouverner le Québec: ça ne demande pas plus d'expérience que ça pour devenir député. S'il bégaie, il n'aura qu'à jouer au député d'arrière-banc, une meneuse de claques du Parti qui applaudit sur commande et s'endort aussitôt que la caméra n'est plus braquée sur (elle ou) lui.
Voilà que je m'emporte contre les gosses de riches, au risque de sombrer dans la plus mesquine démagogie qui soit. Mettons que je me donne le beau rôle que de critiquer ainsi les gosses de riches puisque je n'en suis pas un. Que l'on me pardonne, cela dit, de ne pas me reconnaître facilement dans la composition de l'Assemblée Nationale. C'est pas de ma faute si l'on n'y trouve que des gosses de riches...
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