lundi 19 mai 2008

TOUT VA BIEN?

J'écoutais la chaîne musicale de Radio-Canada et j'entendais le commentateur raconter qu'il n'y avait pas beaucoup de nouvelles à rapporter aujourd'hui. Seulement Le Journal de Montréal est publié en ce jour de la Fête des Patriotes. Ça, c'était l'explication pour son silence. Ce qui démontre qu'on prendrait n'importe qui certains matins pour animer à la SRC.

Il n'y a pas de nouvelles aujourd'hui?

Il y en a des tas. Tellement que je n'arriverai jamais à tout commenter.

Mon billet précédent a touché à la Fête des Patriotes, à l'extradition au Canada de l'enfant-soldat Omar Khadr et à la proposition de Stéphane Dion de taxer le carbone. Et je ne me suis pas forcé.

Je suis même un peu déçu de ne pas encore avoir commenté le cyclone au Myanmar, où les despotes du coin s'amusent à voir crever les leurs, et le tremblement de terre en Chine, où le nombre de morts et de blessés dépassent l'imagination.

Voltaire a écrit un poème célèbre sur le tremblement de terre de Lisbonne, survenu en 1755, qui a fait de 50 000 à 100 000 victimes. Il s'opposait à la philosophie plutôt optimiste de Leibniz qui prétendait que «tout est bien». Tout est bien? Les gens crèvent pour rien dans un tremblement de terre, une guerre ou un vulgaire assassinat pour une poignée de dollars...

«Il le faut avouer, le mal est sur la terre:
Son principe secret ne nous est point connu.»

Je suis bien d'accord avec Voltaire.

Le mal est sur terre, prêt à nous tomber dessus, n'importe quand, sans raison.

Pouvons-nous dire que tout est bien, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes qui soit?

Ça va? (C'est un chanson de Jacques Brel!)




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