jeudi 15 mai 2008

OH MY GOD!


Une lettre de Albert Einstein, datée du 3 janvier 1954, sera vendue aux enchères jeudi. La lettre, destinée au philosophe Eric Gutkind, dénote l'athéisme du célèbre physicien.

Elle pourrait se vendre autour de 15000$ selon le Guardian. Vous trouverez tous les détails dans cet article paru sur Cyberpresse.

«Le mot Dieu n'est pour moi rien de plus que l'expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles.» Cette phrase, tirée de la lettre de Einstein, je la signerais cent fois...

Je mettrais bien vingt-cinq cents là-dessus, mais je doute de pouvoir y mettre 15000$. Il y aura bien un richard pour se la procurer et l'exhiber ensuite comme un trophée de chasse.

Je vous avouerai que je ne crois pas en Dieu. Ce n'est pas parce que je n'ai pas essayé. Cependant, chaque fois que je m'y suis essayé je n'ai entendu qu'un long silence. Je ne suis pas très patient. J'ai donc cessé d'y croire. Ce qui m'a permis de me redresser les manches, de me cracher dans les mains et de recommencer, avec courage, de mener ma vie.

D'autres diraient que la prière les a sauvés.

Moi, c'est la possibilité de vivre sans dieu ni prières qui m'a sauvé.

J'ai été croyant et j'ai vécu la croyance comme une névrose, une source intarissable de peur et d'anxiété malsaine.

Les croyants diraient que Dieu était dans cette fraîche brise qui soufflait sur mon visage à ces moments-là... Bon, si les chiens avaient des scies il n'y aurait plus de poteaux. On peut dire n'importe quoi pour justifier quelqu'un qu'on n'a jamais vu ni entendu.

En fait, je n'en sais crissement rien.

Et j'entends des tas de gens prétendent tout connaître sur le monde et chacune de leurs versions est aussi contradictoire que la mienne, à la différence que je n'essaie pas de vous convaincre que je suis monsieur-qui-sait-tout. Je suis juste là, simplement, à me questionner. Et je vais crever avec beaucoup plus de questions en suspens que de réponses, à moins que je ne devienne complètement légume, à brailler des cantiques comme un névrosé dans la décrépitude de ma vieillesse.

Je parie plutôt que je serai du genre l'Indien dans Vol au-dessus d'un nid de coucous... Pas très bavard et prêt à s'enfuir à la force de ses bras.

J'irai vers le crépuscule, comme un Indien, sans m'expliquer, en silence.

D'ici là, je vais vivre en chic type, autant que faire se peut. On n'est pas sur terre pour se faire chier.

Hugh!

2 commentaires:

  1. Simplement superbe!

    Si le coeur vous en dit, j'ai également traité du sujet, et cela a conduit à une discussion assez intéressante.

    C'est pas .

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