J'ai peint comme un fou au cours des derniers jours. J'ai barbouillé quatre toiles avec frénésie. Je les ai presque terminées. Il reste quelques retouches, quelques contours, et l'affaire est ketchup.
Je m'inspire beaucoup de Gauguin ces derniers temps. Sa sauvagerie m'est sympathique. Je comprends mieux pourquoi Picasso l'aimait tant. Il y a chez Gauguin quelque chose de tout à fait nouveau en art, quelque chose comme le retour de la métaphysique dans le domaine pictural qui confère à ses tableaux ce côté à la fois mystérieux et lumineux.
Je m'efforce, autant que faire se peut, d'apporter ma modeste contribution à l'histoire de l'art dans le plus pur respect de ce que j'aime.
En fin de semaine, je suis allé me promener du côté des galeries d'art et des musées.
Je constate, avec un certain scepticisme, que beaucoup de mes collègues artistes-peintres semblent cesser de peindre là où je ne ferais que commencer.
Je pourrais facilement produire cent ébauches par semaine et les accrocher dans un musée en prétendant que c'est de l'art moderne, histoire de ne pas me fatiguer. Cependant, cette forme de junk art me répugne. J'ai l'impression que c'est comme de servir un bol de marde à ses invités...
Je n'ai rien contre l'art moderne, bien au contraire.
J'aime Picasso autant que Gauguin, dans la mesure où leurs tableaux ne sont pas des abstractions pures. Il y a des éléments abstraits, mais les éléments figuratifs prédominent encore. Bref, ce n'est pas de la marde. C'est de l'art.
L'art abstrait m'est, au mieux, sympathique. C'est cute comme dans Décore ta vie, à Canal D, sans plus.
L'art figuratif suppose l'apprentissage de plusieurs techniques quant au dessin et à l'utilisation des couleurs.
Mes peintres québécois préférés, je ne vous le cacherai pas, sont Tex Lecor et Tanobe.
Mon peintre vivant préféré, c'est Botero. Je ne lui viens pas à la cheville, non pas parce qu'il a du cash, mais parce qu'il a du talent.
Je vais retourner à mes chaudrons. En ce jour de la Fête des Patriotes, je passe des arts visuels à l'art culinaire tout en alimentant mon blogue trois fois plus que de coutume.
C'est comme ça les jours de pluie...
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