Les lundis matins ne sont pas des jours pour produire de la grande littérature.
Je me conforte de cette idée pour justifier, à l'avance, ma petite littérature du lundi matin. C'est une astuce d'écrivain ou plutôt un des effets de la littérature que de se disculper de tout en dévoyant les dictons et les proverbes, en créant des aphorismes tirés par les cheveux ou bien des vers qui ne sont que des stratégies malhabiles que l'on fait passer pour des invocations ou des paroles magiques...
Bon, la littérature est en panne ce matin.
J'ai bien quelques aigreurs à coucher sur le papier mais à quoi bon? Critiquer la politique revient à faire de la politique. Je ne suis pas d'humour pour ça.
Je me sens plutôt comme ça... Le lundi matin, si je pouvais, je ne ferais que jouer de la guitare...
Et que la semaine commence!
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