dimanche 30 septembre 2007

Che Guevara: responsable de génocide et de crimes contre l'humanité

Je recommande à tous ceux et celles qui portent des chandails à l'effigie de Che Guevara de lire cet article de L'Express qui confirme, une fois de plus, qu'il était un tueur froid et sans compassion, un bourreau qui ne valait guère mieux qu'un nazi.

http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/cuba/dossier.asp?ida=460199

La liberté s'en vient à Cuba. La vraie histoire du régime de Fidel Castro va sortir des ténèbres délibérément provoquées par quelques activistes totalitaires qui en mènent large dans les médias parce que les professeurs qui leur ont enseigné en menaient aussi large dans les universités. Nos journalistes et nos intellectuels ont été formés par des marxistes, rien d'étonnant à ce qu'ils pensent en marxistes qui, même s'ils s'ignorent en tant que tels, n'en véhiculent pas moins les lieux communs des prétendues luttes de libération nationale, qui ramènent des peuples entiers 100 ans en arrière en termes de civilisation et de droits humains.
Le progrès, pour ceux-là, c'est de remplacer les tracteurs par des chariots tirés par des boeufs, d'abolir les tribunaux pour s'en remettre aux pelotons d'exécution et aux détentions arbitraires.
Fidel Castro n'est jamais passé devant le peloton d'exécution sous le dictateur Batista. Il a compris, par la suite, qu'on ne doit jamais laisser de chance à nos ennemis politiques. Staline aussi croyait la même chose. Il a été condamné à pêcher et à lire dans un village de Sibérie, sans avoir à travailler, parce que le tsar ne traitait pas tout à fait ses ennemis comme de la vermine. Lorsque Staline prit le pouvoir, il fit disparaître de 20 à 60 millions d'humains (les chiffres varient, les preuves sont six pieds sous terre...), sans sourciller, en les soumettant aux travaux forcés, sans possibilité de lire ou de pêcher, dans des conditions de détention somme toute assez semblables à celles des nazis pour leurs prisonniers.
Heureusement que le monde et les temps changent. La vérité va sortir toujours un peu plus. Et nos professeurs d'université vont avoir l'air franchement cons quand on révélera l'ampleur des massacres survenus dans ces pays qu'ils soutenaient avec la foi aveugle de celui qui est prêt à tuer froidement ses ennemis tout aussi bien que ses camarades politiques.
Ceux qui voyageaient en Roumanie dans les années '70, sur l'invitation fraternelle du camarade Ceaucescu, en se faisant payer le caviar sur le bras des «prolétaires-esclaves» roumains, ne s'en vantent guère de nos jours. Il en ira ainsi de Cuba d'ici quelques mois.
Vive Cuba libre du régime castriste!
Le Che a commis des crimes contre l'humanité et doit être considéré pour ce qu'il était: un salopard.

samedi 29 septembre 2007

Qu'est-ce qu'un artiste?

Je me méfie des artistes qui prennent plus de temps à rédiger des formulaires de demande de subvention qu'à produire des oeuvres.
Par ailleurs, plus un artiste se plaint du sort des artistes, moins il me semble artiste.
Qu'est-ce alors un artiste?
Un rêveur qui a du talent pour communiquer ses rêves dans le médium de son choix.
L'argent est secondaire. Il viendra ou ne viendra pas, comme dans tout métier, sans que le talent ne soit nécessairement récompensé.
Les flagorneurs, en art comme en affaires, peuvent parfois faire fortune. Néanmoins le temps arrange les choses et finit par les conduire au néant.
La malhonnêteté permet des succès temporaires. L'honnêteté favorise des succès immortels.

Au pays de Borat

J’écoute régulièrement les travaux de la commission Bouchard-Taylor à LCN. J’ai l’impression, à certains moments, de vivre au pays de Borat, un pays d’ignorants où tout le monde est obsédé par la présence des Juifs et des Tziganes. Heureusement qu’il y a des jeunes, parmi les Québécois dits «de souche», pour contrebalancer les propos xénophobes de bon nombre de leurs aînés, preuve irréfutable de l’influence néfaste du nationalisme sur la psyché québécoise au cours des années passées.
Bien des jeunes n’ont pas peur des Juifs, des Tziganes et des Musulmans. Au contraire, ils écoutent leur musique et savourent leur culture pour accroître celle qui leur est propre, c’est-à-dire la culture au sens noble, qui a bien plus à voir avec l’intelligence qu’avec l’endoctrinement et les slogans collectivistes déconnectés de leur époque.
Dans notre système politique, la souveraineté appartient à chacun plutôt que d’appartenir seulement à quelques bardes nationalistes bouffis de lyrisme collectiviste. Partager le pouvoir avec tout le monde, c’est ce à quoi ne sauraient se résigner les tyrans en devenir. Aussi, ils commencent leur travail de sape en excluant un juif, puis deux arabes, trois homosexuels, quatre nains, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul type humain, le Québécois, tel que conçu entre deux réunions politiques par les cadres révolutionnaires de l’avant-garde du Parti.
Ce Québécois est un bûcheron, de race blanche, de confession catholique, qui mange ses cretons où et quand ça lui plaît. Les yeux bleus, les cheveux clairs, ce pur Québécois ne comprend pas que Samir ou Mordecai ne considèrent pas les fèves au lard et le pouding au chômeur comme le nec plus ultra de la culture. À la différence de Samir ou Mordecai, ce bûcheron s’exprime dans un français approximatif et maladroit. Par ailleurs, il ne bûche plus, parce qu’il a perdu son emploi quand Mordecai et Samir ont retiré leurs investissements de sa région… Depuis, ce pur Québécois déraisonne et s’invente des chimères pour dissimuler son ignorance, sa crise d’identité et son manque de vocabulaire en français standard. Plutôt que d’ouvrir des livres, l’ex-bûcheron ouvre sa «gueule» et vocifère des imprécations contre les étrangers voleurs de jobs, alors qu’il n’y a plus aucun étranger à ses côtés dans son patelin déserté par tout ce qui pense et marche sur deux pattes. Ce pur Québécois se contente alors d’une médecine de brousse, à l’ombre d’une église déserte, à ruminer son ressentiment contre les autres alors qu’il n’est que victime de son ignorance crasse et de ses manies victimaires.
Chaque fois que l’on s’en prend à un seul Chinois, par exemple, c’est la Chine entière qui se sent humiliée.
L’identité est le fruit du hasard. On ne demande pas de naître Québécois ou Tchadien. On devient Québécois simplement, en vivant ici, sur le territoire.
Qu’est-ce qu’un Québécois? C’est un citoyen canadien qui réside au Québec. C’est tout ce que demande la loi de mon pays et je m’en tiens à elle pour définir un Québécois.
Vivre n’est pas qu’exister et ici, au Québec, il fait encore bon vivre parce que la loi nous protège des abus de pouvoir des uns et des autres. Les aberrations administratives, comme le vote voilé, peuvent se résoudre en congédiant manu militari le directeur général des élections, seule chose intelligente qui puisse être faite dans ce contexte. Ce n’est pas la faute de la femme voilée si le directeur général des élections prend des décisions arbitraires qui risquent d’indisposer même les plus tolérants d’entre nous.
Les fautes administratives doivent être traitées comme telles. Cela ne mérite pas que l’on déclenche une guerre civile ou bien que l’on tienne une commission qui va partout, aussi bien que nulle part.
Je me dresse contre ceux qui voudraient faire de cette terre hospitalière une terre souillée par l’intolérance et le racisme.
Bienvenue à Samir, Mordecai et Fatima.
Pardonnez, même si c’est difficile, les propos haineux de nos Borat locaux.
Nous ne sommes pas tous des cons.

dimanche 16 septembre 2007

McLeod et Vouligny à la galerie d'art L'app'Art

Ce dimanche, en faisant ma petite promenade du côté du fleuve, à Trois-Rivières, je suis allé me promener du côté de la galerie d’art L’app’Art, sise au 45 de la rue St-Antoine, à l’intersection de la rue du Fleuve. C'est un très bel espace de 2000 pieds carrés qui a conservé le cachet des édifices du centre-ville, telles qu'ils apparurent dans les années vingt, suite au grand incendie de 1909 qui détruisit presque toute la ville. Le lieu, croyez-moi, serait agréable à fréquenter même s'il n'y avait pas de toiles. Or, il y en a, comme quoi une merveille en attire d'autres.

La galerie n’ouvre généralement ses portes qu’à midi. La semaine dernière, alors que je me promenais avec ma blonde, j’avais été épaté par les œuvres de McLeod et Vouligny qui s’y trouvent et s’y trouveront encore jusqu’au 27 septembre prochain. Je voulais les voir absolument mais, encore une fois, il était trop tôt pour entrer. Comme il y avait un type en train de passer la vadrouille à l’intérieur, je me suis permis de cogner à la porte dans l’espoir qu’il vienne m’ouvrir, histoire d’établir un premier contact qui ne tiendrait pas compte de l’horaire. Entre artistes, me suis-je dit, l’heure importe peu…

Je n’avais pas tort. Je fus accueilli par le promoteur, Alain Désaulniers, qui eut la gentillesse de me faire visiter les lieux avant l’ouverture tout en me renseignant sur la vocation de la galerie d’art. Un peu plus tard, j’allais aussi rencontrer Marcelle, celle qui tiendrait le fort pour les visiteurs au cours de la journée. Tous deux sont habités de solides passions pour les arts et c'est avec plaisir que j'ai échangé quelques instants avec eux, dans ce magnifique décor de toiles et de sculptures. (Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir retenu le nom du ou des sculpteurs! Je vais m'y reprendre, promis!)

Je ne cache pas mon attrait pour les couleurs vives et je peux vous affirmer que j’étais bien servi avec Vouligny. Elle peint d’admirables tableaux où la femme s’expose dans ses formes et ses mouvements. Les couleurs de Vouligny sont tout aussi éclatantes que ses éclats de peinture, à partir desquels elle construit un corps, un visage, un paysage. La peinture de Vouligny est figurative et emprunte certains éléments inhérents aux techniques de l’art abstrait qui ont fait la fortune de Jackson Pollock : le jet de peinture, entre autres. J’aimerais bien savoir ce qu’elle raconte sur sa peinture, cette Vouligny, mais c’est sans importance. L’important c’est qu’on peut voir ses tableaux à la galerie d’art L’app’Art et, bien sûr, ceux de McLeod.

Je ne connais pas McLeod. Cependant, je me reconnais dans ses toiles de facture expressionniste qui, à mon sens, valent bien «Le Cri» d’Edvard Munch, sinon qu’elles se vendent beaucoup moins cher. C’est une occasion en or pour un collectionneur avisé, du 100 pour 1, selon moi, qui rapporte bien plus qu’un cheval gagnant à l’hippodrome, en ceci qu’elles ne rapportent pas que de l’argent, mais aussi de la beauté, bref de la transcendance. J’ai bien aimé, entre autres, sa toile intitulée «La manifestation».

Ces deux artistes-peintres, McLeod et Vouligny, ont l’extrême avantage de révéler un art qui possède un pouvoir d’évocation nettement plus fort que ces paysages et ces natures mortes qui, bien que peintes avec amour et honnêteté, semblent souvent aussi vides qu’un papier d’emballage de couleur.

N’ayez pas peur d’entrer dans la galerie. J’y suis allé et l’on ne m’a pas mordu. C’est probablement ouvert de midi à 8 heures le soir, si je ne m’abuse.
L’app’Art
45, rue St-Antoine
Trois-Rivières (Québec)

mardi 11 septembre 2007

11 SEPTEMBRE...

Je me souviens d’une entrevue télévisée avec le chanteur Robert Charlebois au cours de laquelle il déclara que son père lui avait dit ceci : «Si je peux te donner un conseil : ne touche jamais à la politique!» Charlebois n’aura pas toujours su tenir compte de cet avis, on n’a qu’à penser à sa chanson Mon ami Fidel, dont la musique rachète tout de même ce naïf hommage au tyran de Cuba. Toutefois, je lui concède qu’il n’a pas toujours été bête, voire qu’il s’améliore en vieillissant, surtout s’il ne lui prenait plus l’envie de chanter J’t’aime comme un fou, la toune que je déteste de Charlebois, celle-là et Mon ami Fidel. (Ma préférée? Dolorès. En passant, je considère Charlebois comme un génie de la chanson québécoise, malgré Moi Tarzan, toi Jane et autres airs de clavier électronique cheap. Même chose pour Patrick Normand lorsqu’on retire le clavier qui sonne cacanne : un grand chanteur doublé d’un bon guitariste.)
C’est aujourd’hui le 11 septembre, triste anniversaire des attentats du World Trade Center, et je m’en voudrais de toucher à la politique. L’événement n’est pas banal mais je n’y ai pas joué un rôle majeur. Je sympathise avec les parents des victimes, bien sûr, et rejette radicalement le terrorisme comme moyen politique. Je souhaite des millénaires de paix, mais aussi de liberté, à l’espèce humaine.
Autre chose: Dieu n'en demande pas tant. Cessons les sacrifices humains.
Hugh! J'ai dit.

lundi 10 septembre 2007

La période blanche du peintre Jean-Paul Lemieux

J'ai lu récemment Malheureusement, c'est tout le temps que nous avons de Alain Stanké, paru aux Éditions de l'Homme en 2007. Le livre est truffé d'anecdotes savoureuses sur les personnes que Stanké a pu côtoyer en tant que journaliste, attaché de presse ou éditeur. Il y parle avec un égal bonheur de Roger Lemelin, Gabrielle Roy et Nixon, pour ne citer que ceux-là. Jamais méchant, il trouve toujours une pointe d’humanité chez chacun d’entre eux, malgré leurs travers ou leurs manies, comme si l’auteur était allergique à la mesquinerie. C’est du moins l’impression suscitée par le livre. Bref, c’est un livre tout à fait rafraîchissant, divertissant, sans pour autant sombrer dans la facilité.
Comme je m’amuse souvent à peindre, au point de me croire parfois un artiste-peintre, appellation plus ou moins contrôlée selon la clientèle qui s’offre à moi, je me rappelle avec un large sourire ce passage à propos du peintre Jean-Paul Lemieux. Stanké avait chargé Lemieux de produire des toiles pour un livre dont le titre m’échappe. Quoi qu’il en soit, l’épouse de Lemieux roula tant et si bien les toiles, pour réduire leur poids à la poste, que la peinture craquela. Le magnifique paysage enneigé de Lemieux étant sérieusement amoché, Stanké prit les précautions nécessaires pour lui expliquer dans quel état ils avaient retrouvé sa toile. «Quoi? Il manque du blanc? Christ! T’as juste à aller en acheter à la quincaillerie pis à en remettre.» Mot pour mot, Lemieux n’était pas de ses artistes qui prennent leur art pour une divinité descendue du ciel. L’humilité de Lemieux prouve, en quelque sorte, qu’il était vraiment un grand artiste. Évidemment, Stanké préféra confier à des étudiants des Beaux-Arts les travaux de restauration de la toile. Cependant, l’anecdote de Lemieux continue de m’habiter et je vais m’acharner à me la rappeler chaque fois que je me prendrai un peu trop au sérieux quant à mes toiles.
Cela dit, je crains de ne pas être un artiste maudit. Mes toiles se vendent. Cela me fait peur. J’ai à peine commencer dans le métier d’artiste-peintre que j’ai déjà fait 10 fois plus d’argent avec mon art que Van Gogh n’en a fait de son vivant. Imaginez quand je serai mort… Ouf! Quelle fortune je lèguerai…. Dix fois Van Gogh mort : ça fait un joli paquet.
Je blague. Ma vision de l’art est plus près de celle de Monet qu’elle ne l’est de la monnaie.
L’argent corrompt tout.
L’art devrait être gratuit… la peinture, les pinceaux, les cadres et les vernis aussi!
Je vous donne un peu d’art gratuit sur mon blogue, chanceux.
Au fond, je dois être un bon gars.