mardi 1 mai 2012

Si la police nous suit c'est parce qu'elle nous appuie...

Comment peut-on en venir à s'acharner sur des manifestants désarmés, pacifiques, avec rien que leur courage face à l'appareil répressif de l'État, dont on ne sait jamais s'il ne se mettra pas à vous poivrer, à vous tabasser, à vous fendre le crâne ou bien à vous arracher un oeil? Devant ce courage, même les policiers finissent par s'émouvoir. Certains proviennent des quartiers pauvres parmi les policiers. Fesser sur des enfants, ça les dégoûte.

Comment peut-on soutenir la violence d'un gouvernement corrompu qui ne sait plus quoi inventer pour nous faire accroire que c'est normal d'être crosseur, menteur et hypocrite?

Comment peut-on se poser en intellectuel, dans Le Journal de Montréal et La Presse, en se réclamant de méthodes semblables à celles d'Augusto Pinochet pour mater les gauchistes et les étudiants?

L'heure des comptes va sonner un jour. Pas seulement pour les étudiants en grève. Mais aussi pour tous ces chroniqueurs qui, pour reprendre les mots d'un homme célèbre, ne sont que de la merde dans un bas de soie.

Inciter l'État à utiliser son appareil répressif contre son propre peuple est un crime contre le peuple.

Un crime pardonnable pour certains. Mais ce ne seront pas ceux-là qui auront le pouvoir d'en juger au rythme où l'histoire du Québec s'accélère.

Les images du Printemps Érable font le tour du monde.

N'allez surtout pas croire, pantins de Jean Charest, lui-même pantin d'on ne sait trop quoi, que le monde ne vous regarde pas faire. On vous voit, de la Chine à la Tunisie, du fin fond de la Sibérie jusqu'au Chili, au Brésil, en Australie. Partout. Même à Victo. Et on nous voit, nous le peuple, et le monde nous envoie ses meilleurs voeux de victoire. Chaque lutte populaire gagnée ici ou là est gagnée pour tous.

La solidarité est plus forte que la haine.

Vous, pseudo-intellectuels à la solde des riches, vous vous étouffez dans vos borborygmes de mauviettes.

Les policiers n'en peuvent plus de faire vos sales jobs de pleutres. Ils souffrent du syndrome de Stockholm. Ils commencent à nous trouver moins caves que vous autres, les fascistes.

Si la police nous suit c'est parce qu'elle nous appuie. *

* Slogan scandé dans la rue à Montréal

2 commentaires:

  1. Charest est un pantin de Barrick Gold, comme Harper, Dumont et les trois quarts des suceurs de micros, de papier journal et de caméras d'Amérique du Nord. Barrick et Power Corp sont des pantins de l'empire Standard, qui possède, contrôle ou dirige le pétrole, les armes, la santé (hôpitaux et pharmas), les universités, l'acier, l'aluminium et le nucléaire.

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  2. Charest, Barrick Gold, Harper, Dumont, Duhaime, Martineau, Boisvert, Lysiane Gagnon, Mario Roy, André Pratte, Alain Dubuc: porcherie!

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