Au moment où j'écris ces lignes, le gouvernement libéral du Premier Sinistre Jean Charest s'apprête à voter une loi spéciale. La loi 78 permettrait à ce régime corrompu d'aller encore plus loin que lors de la Crise d'Octobre de 1970 en matière de suppression des libertés civiles, dont celles de manifester contre un régime corrompu.
On ne compte plus les blessés et les victimes de l'arrogance de ces Saturne libéraux qui dévorent leur propre jeunesse. Peut-être 1000. Peut-être 2000. Peut-être plus.
Il y a eu plus de 2000 arrestations depuis le début de ce Printemps Érable qui se transforme peu à peu en Printemps sanglant. D'aucuns parlent de «fermeté intelligente» pour cautionner la transformation du Québec en État policier où le peuple sera mené à coups de pieds au cul et à coups de matraques. Comme si c'était noble que de faire matraquer son propre peuple comme dans une hostie de république de bananes.
On poivre, tabasse et matraque la foule depuis des semaines. Des policiers armés jusqu'aux dents font cabrer leurs chevaux devant ces pauvres gavroches et petits chaperons rouges à qui l'on reproche de ne pas négocier avec l'on ne sait trop quoi. Pas besoin d'avoir lu Karl Marx ou les Évangiles pour comprendre que ces jeunes-là ont faim et soif de justice sociale. Qu'ils affrontent à mains nues, tous les soirs, des policiers armés jusqu'aux dents pour leur faire comprendre qu'ils pourraient y perdre un oeil, une dent, alouette!
Mercredi soir, le drapeau rouge a flotté sur l'Assemblée Nationale. Je ne sais pas qui a fait ce coup de force. Mais ce drapeau rouge me faisait moins honte que le fleurdelisé ce soir où l'on s'apprêtait à déposer ce projet de loi digne de Augusto Pinochet. C'est comme si le peuple résistait. Comme s'il nous restait un zeste de dignité.
Qu'est-ce qui n'a pas été dit? Et pourtant, il faut reprendre le bâton du pélerin. Et marcher. Et porter des pancartes. Et leur crier encore plus fort qu'ils sont des charrues, des charognes, des fascistes, des mafieux, des sales, des incompétents, des liberticidaires, des démavores, des ploutocrates, des cloportes, des pleutres, des glucides, des mercenaires, des consternateurs, des conservateurs, des putes-pour-un-rabais-de-30%, des matraqueurs d'enfants, des batteurs de femmes, des Pinochet-de-la-pichenotte, des spécialistes de la spécialité, des machines-à-caca du temps de Papa a raison, des bandits à cravates, des pantins de Don Corleone, des dinosaures sans compte Facebook, des fous violents dangereux, des candidats à un procès pour crimes contre l'humanité, des... des...
Et puis zut! Ne nous laissons pas abattre. La lutte continue, comme d'habitude.
LE MONDE ENTIER NOUS REGARDE.
Qu'i' mangent d'la marde sacrament!
Michel Chartand tu me manques tellement, tabarnak !
RépondreEffacerPar le vote de la semaine dernière, association par association, les étudiants refusaient encore la hausse des frais de scolarité par presque 400,000 votes (à ne pas confondre avec le nombre d'élèves en grève). Tous ces étudiants seront en vacances bientôt, imaginons seulement les sites des différents festivals et de la Fête Nationale où l'on s'apprête à honorer Jean Pierre Ferland, malgré ses inepties prononcées concernant la Classe et le conflit actuel. Alors qu'à tous les jours on arrêtent de fervents libéraux mafieux pendant que leurs complices de toujours nous font la morale sur ce qu'est la démocratie et pousseront l'odieux, l'infamie à la limite de l'explosion sociale par cette loi, par ce torchon législatif dont ils se togent pour cacher maladroitement leurs basses oeuvres. Je leur souhaite l' Enfer du calvaire jusqu'à ce qu'ils soient bottés, à jamais, hors du pouvoir! Ils ne sont pas le Québec, ils usurpent la respectabilité de ses citoyens et, surtout, de sa jeunesse, le squatent, ce Québec, que pour le vendre au plus offrant en s'emplissant les poches avant de déguerpir.
RépondreEffacerAlain Simard
¡ Venceremos !
RépondreEffacerEn 1982, les étudiants québécois manifestaient pour soutenir les étudiants chiliens qui se battaient contre le général Pinochet. En 2012, les étudiants chiliens manifestent pour soutenir les étudiants québécois qui se battent contre le dictateur Jean Charest. C'est leur chant du cygne, cette loi-matraque. L'État a révélé toutes ses contradictions. Son jeu est clair plus que jamais. Les libéraux font la promotion du capitalisme sauvage par tous les moyens, dont la matraque, le poivre de cayenne, les arrestations arbitraires. Les socialistes n'ont pas dit leur dernier mot.
RépondreEffacerEn avant camarades! À bas la tyrannie! Pouvoir au peuple!
Non seulement on vous regarde, mais on vous soutient ! tenez bon !
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