Le monde entier nous regarde. En Grande-Bretagne, en Tunisie, aux Indes: on sait qu'il se passe quelque chose d'inusité au Québec. C'est sur tous les réseaux. On ne peut plus rien cacher de nos jours. Charest l'a dans l'cul.
Je parie que le monde entier n'est pas béat d'admiration devant nos fascistes locaux qui matraquent leur propre peuple. Le monde sera là pour leur rappeler que ceux qui blessent leurs concitoyens finissent mal leur carrière par les temps qui courent. La terre est devenue petite et il n'y aura pas un pays où les malabars gouvernementaux pourront se cacher.
Le Printemps Érable a révélé que nous vivons dans une démocratie factice où les élus sont à la solde d'organisations criminelles et d'entreprises privées qui ne valent guère mieux. On perd des milliards au profit des crosseurs. Et les libéraux demandent de l'argent aux étudiants pour en redonner plus encore aux crosseurs. Où est parti tout l'argent qu'on vous a donné tabarnak? Qu'est-ce que vous avez fait avec, scélérats?
On aurait beau leur dire que le pouvoir du peuple n'est pas un chèque en blanc pour quatre ans qu'ils s'en sacrent. Ils sont là pour crosser, mentir, intimider, collecter, taxer, manipuler, fesser, tabasser, matraquer, comme des hosties de baveux de polyvalente qui se croient au-dessus de tout et de tous.
Les libéraux comptent sur le soutien de mercenaires bien payés pour mater la révolution: des magistrats, des journalistes, des policiers...
Devant eux, une foule de militants et de manifestants anonymes, bénévoles, prêts à se battre à mains nues contre le fascisme.
Si le système s'effondre, personne ne va le défendre gratuitement. On ne verra pas de libéraux avec des pancartes dans les rues. Ils vont plutôt trouver le moyen de se convertir à la dernière minute pour sauver un peu leurs meubles...
Personne ne va se battre pour la pourriture, la corruption et la dictature. Ou si peu que c'en est folklorique. Tout le pouvoir actuel repose sur une poignée de mercenaires à la solde des riches. D'où sa fragilité. L'Internet est là pour nous rappeler de mille façons que ce vieux monde sale a fait son temps et qu'il ne vaut pas la peine de se battre pour les capitalistes.
Les membres de l'«élite» québécoise qui soutiennent les matraquages et les arrestations abusives vont devoir répondre de leurs actes devant le tribunal de l'histoire. Sinon devant le tribunal populaire. On se souviendra d'eux comme des charognes et des pleutres qui, tel le Magicien d'Oz, se cachaient derrière un écran de fumée pour se croire plus grands que nature. Dans les faits, ce sont tous des corps mort de la vieille société qui seront emportés par les flots tumultueux du Printemps Érable. On les jugera comme l'on juge les Bérets blancs: des crackpots qui ne se comprennent qu'entre eux.
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Le monde dans lequel nous vivons n'a pas de sens. Qui va se battre pour sauver ce régime stupide qui voudrait faire de tout un chacun une simple statistique?
Je ne suis pas socialiste de raison. Les socialistes de raison, comme dirait Chartrand, ont tous les défauts des bourgeois. Les socialistes de coeur, eux, ont toutes les vertus des pauvres.
Des statistiques, des chiffres? Voyons donc! Qui n'a pas déjà compris que ce monde n'a pas de sens! On vend des millions d'antidépresseurs. Les gens sont stressés, à bout de souffle, jamais sûrs de conserver leur emploi, leur revenu, leur maison, leur ménage, leur amour... On leur vend une société de marde avec des valeurs de marde.
Les étudiants en grève n'en veulent pas de cette marde et je les comprends. Je n'en veux pas moi aussi. Je ne veux pas de ces raisons, statistiques et graphiques qui servent à justifier l'esclavage.
Tout est du toc chez ceux qui veulent retarder la mort de cette bonne vieille pseudo-démocratie totalement corrompue. Rien ne sonne vrai. Ça résonne creux. C'est vide.
Comme la nature a horreur du vide, la place est libre et elle sera prise par cette jeunesse engagée, enflammée et empathique.
Les libéraux ont déjà perdu, quoi qu'il advienne.
Dans les années qui viendront, on va écrire des tas de livres sur le Printemps Érable.
Il s'en écrit déjà, à tous les jours.
Jamais les libéraux ne réussiront à endiguer ce mouvement de masse.
Jamais.
Vive le Printemps Érable.
Le fascisme ne passera pas.
Vous l'avez pas le monde. Charest doit se faire réélire juste pour que les grèves des autres secteurs de la société se multiplient et que le fun pogne dans cabane en tabarbak = ( ou in extenso pour les puristes) un grand changement de paradigme à l'intérieur de tous les corpus...christi! Criss je ne vous parle pas d'une ville au Texas, mais d'un effet domino qui touchera toutes les strates (corpus = corps) de la société pour qu'enfin on en finisse avec le capitalisme de marde. Bon je délire encore, ma aller me coucher calisse. Hey salut Gaétan, je t'aime mon esti ! XD hahaha !!!
RépondreEffacerMarci bin Ben. (J'aurais pu écrire marci ben Ben ou merci bien Ben ou thank ya dude... anyway. Rien ne va arrêter ce party. Rien. Les Québécois sont des gensses qui charchent à avouère du fun. Après la vague orange, la vague rouge. Comme dans les années 60. Le temps de Papa a raison est terminé.)
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