mardi 15 mai 2012

Il était une fois un petit pays runné par des caves

Il était une fois un petit pays runné par des caves.

Ce pays était sous le contrôle de grosses compagnies à numéros sans vraie responsabilité qui suçaient non seulement les ressources naturelles du pays, mais s'octroyaient aussi de belles sommes d'argent par le biais de politiciens professionnels qui pigeaient, bien entendu, dans le portefeuille de tout le monde.

Ces petits politiciens n'avaient pour la plupart jamais eu une job d'été. Papa ou maman avaient payé pour eux. Et ils étaient vite tombés en politique parce que tout le monde s'en crisse. La politique! Ce refuge pour les caves...

Maintenant, les caves exigeaient que la police se mette à battre des enfants ou bien des types perdus au milieu de manifestants.

Évidemment, les flics en avaient plein le cul de faire ce sale boulot pour ces caves qui ne se salissent jamais les mains. Leurs épouses leur suggéraient de porter le carré rouge, ce qui fait plus viril. Avec un carré rouge, on peut foncer sur un type armé jusqu'aux dents à mains nues rien que pour lui dire d'arrêter d'obéir à ces pantins qui font à notre peuple ce que l'on dénonce quand ça se fait au Moyen-Orient. Oeil après oeil, dent après dent, les manifestants à mains nues revenaient dans la rue devant les policiers qui finissaient par flancher ou bien par vomir ce sale boulot fait pour des caves.

Les étudiants gagnaient leur cause dans l'opinion publique internationale. On les voyait partout dans le monde. Et on comprenait aussi que ce n'était plus seulement les étudiants, mais un peuple qui se soulevait pour le bien commun menacé par le capitalisme sauvage et par les caves.

Ce pays en devint un en ces jours-là, où ils se trouvaient tous dans la rue pour dire non au despotisme et aux méthodes fascistes de gouvernance de cette hostie de bande de caves.

Rien ne serait plus jamais pareil.

Il fallait maintenant s'attendre à tout et à n'importe quoi.

Ce n'était plus le début.

Le combat se terminait alors que la foule en allégresse remplissait les rues de ce pays qui en devint enfin un.

1 commentaire:

  1. I wish Gaétan, I wish.
    Le parti libéral du Québec
    est ancré dans le béton
    des aristocrates financiers
    et la peur qu'ils entretiennent
    par éditorialistes et médias
    généralistes interposés.

    La partie n'est pas gagnée,
    ya un clivage gauche/droite
    qui se cristallise en ce moment.
    Sur la route,mon échantillonnage
    est moitié/moitié je dirais.

    On continue.

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