Que faut-il écrire un 31 juillet pour insuffler à son blogue une présence un tant soit peu éternelle et inextinguible?
Je me le demande. J'ai pensé vous raconter l'histoire d'un gars surnommé Avance-recule que j'ai revu récemment. Il appert que je ne saurais dire que des banalités à son sujet: il avance toujours d'un pas et recule d'un demi. Avance-recule est la terreur des automobilistes. Ce piéton ralentit plus la civilisation à lui seul que tous les Apaches réunis. Et il le fait sans convictions, comme s'il était atteint par quelque météorite qui lui aurait laissé des éclats de kryptonite dans le cibouleau.
Non, je ne vous parlerai pas de Avance-recule. Ni de quoi que ce soit.
Je vais me contenter de laisser glisser mes doigts sur le clavier, comme un pianiste livrant son impromptu de chou vert.
Si tu permets, je vais la leur raconter, moi, l'histoire d'Avance Hercule.
RépondreEffacerMon père, Réjean, me l'a contée quand j'avais quatre ou cinq ans.
C'était l'histoire du cheval de trait devenu fou, vu qu'il s'appelait Hercule et que son maître lui commandait constamment AVANCE, ER'CULE!
Je la pognais pas. Papa était ben déçu. Il a confié à Maman que j'étais pas si brillant qu'elle le pensait.
Tu connais celle des papapinachois?