Il faisait plutôt chaud sous un soleil qu'on n'a pas vu souvent depuis le mois d'avril. Des conditions qui sont toujours difficiles pour l'accord des guitares, des contrebasses et des hukulélés. Je n'ai pourtant entendu aucune fausse note. Le jeu des musiciens était fluide. Les trois choristes féminines rehaussaient le son de l'ensemble de manière tout à fait synchronisée, ce qui représente le plus gros des défis pour les harmonies vocales.
Des tas de badauds ont été retenus par l'imaginaire débridé de Robbob, auteur-compositeur-interprète de ces chansons produites sur des airs qui rappellent tant The Little Rascals que Robert Crumb ou bien Fedor Dostoïevski. On y sent un mélange d'influences où prédomine la simplicité d'un gazou. On passe du français à l'innu, puis de l'anglais au gazouillis des oiseaux. On a même eu droit à un air de reggae, The Night of the Living Bread, une toune excellente, ainsi qu'à Don't Be Cruel du légendaire Elvis.
Les spectateurs étaient tous plus ébaubis les uns que les autres.
Il y avait entre autres deux ivrognes pour qui la journée semblait déjà trop longue. Il y en a un dont le surnom est Daniel Boone ou quelque chose du genre. Je n'élaborerai pas plus à ce sujet.
Et j'en conclus que c'était un hostie de bon show.
Voilà.
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