Mes ancêtres autochtones laissaient entendre aux colons européens que la terre n'appartenait à personne. Ils disaient même de l'argent que cela ne se mange pas. Selon l'échelle des valeurs européennes, ils étaient de parfaits abrutis que l'on pouvait acheter avec de l'eau-de-vie et des colifichets.
Les pauvres colons étaient difficiles à maintenir sur leurs terres. Ils abandonnaient tout pour devenir coureurs des bois afin de goûter un tant soit peu à la liberté.
Ce qui fait que la philosophie autochtone nous imprègne malgré tout, qui que nous soyons, parce qu'ailleurs c'est ici.
Bien que je sois un Métis, mâtiné d'Europe, d'Afrique, d'Asie et de Mékinak, je me sens nettement plus près de la branche aborigène de ma lignée.
Je m'indigne de voir la terre se faire souiller pour de l'argent qui ne se mange pas. Je m'insurge de voir combien les berges de nos cours d'eau sont inaccessibles aux bêtes comme aux humains. Je m'offense des rodéos et autres niaiseries de civilisés qui font du mal aux animaux pour s'amuser.
Barrer sa porte, c'est l'apanage de cette civilisation qui nourrit chez le civilisé des réflexes de prisonnier ou bien de chien de Pavlov. Chez les Inuits, barrer sa porte c'est manigancer quelque chose contre la communauté. Personne n'y barre sa porte hormis les pieds-tendres qui sont venus du Sud avec la prétention de leur apprendre à vivre comme des esclaves de Mont-Réal.
Les berges et les rives sont encore accessibles à tout un chacun dans le Grand Nord, contrairement au Sud, où il faut rouler pendant des kilomètres avant que de tomber sur un cric de la Couronne.
Des tas de gens ne voudraient pas d'une autre vie que la leur. Et je les comprends. Il faut avoir un peu d'imagination, quelques notions d'histoire et un peu de bougeotte pour voir la vie dans ce qu'elle a de moins stagnant.
Je vous livre ce tas de réflexions sans rien n'y démêler.
Je suis suffisamment mêlé comme ça. Entremêlé. Tissé serré.
Et je milite encore et toujours pour l'indépendance de cette créature de Kitché Manitou surnommée le Vrai Humain, la Vraie Humaine.
Kwey tout le monde!
Entre mêlés, on se comprend...bon, comme jeu de mots c'est faible un peu, mais bon, je viens de me lever...mais quand-même, après seulement deux gorgées de café j'me trouve pas pire ;¬].
RépondreEffacerToutes mes parts d'autochtone - qu'elles soient d'ici cette belle Île de la Tortue ou d'Europe ou d'ailleurs et qui sont enfouies sous le reste de leur vernis civilisé - s'indignent aussi comme toi de voir toutes les expressions de la terre se faire souiller et/ou se faire exterminer au profit d'une idéologie zombiesque.
"Oli Bamkanni/Voyages bien" comm'i'disent!!
Yo, Misko. Long time no see. Amitiés renouvelées.
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RépondreEffacerYo, Mistral! Mets-en! Et, pareillement...X3...
RépondreEffacerJ'ai l'air d'un con, sur ce site, avec tous ces doublons. C'est le Big Guy qui fait pas le ménage et qui gère son auberge comme une étable.
RépondreEffacerJ'ai quasiment fait le ménage et je me suis dit à la toute fin que ça ne me tentait plus de le faire. Mon étable sent 'a marde mais je ne dors pas dedans.
RépondreEffacerPas grave chu pas à'ch'val s'es principes!
RépondreEffacerWilly Lamothe n'a jamais été capable de monter un cheval et n'a jamais cessé de chanter de manière... chevaleresque!
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