dimanche 3 août 2008
C'EST DIMANCHE ET JE LIS ENCORE HUNTER S. THOMPSON
Je dévore tout ce que je trouve de l'écrivain et journaliste Hunter S. Thompson ces derniers temps. Peu d'auteurs me donnent envie de lire tout ce qu'ils ont écrit. Thompson fait partie du nombre.
J'ai mentionné dans un billet précédent la frustration que je ressens à lire certains auteurs américains en argot parisien. Cela me dégoûte de lire. Les Simpsons en traduction française me font le même effet. Ça cloche. Ça ne colle pas du tout. Cela me fait l'effet d'une fourchette grattée dans le fond d'une assiette. Ça me scie les gosses - ou les couilles si vous préférez.
J'ai heureusement trouvé quelques textes originaux de Thompson sur le ouèbe. Tapez et vous trouverez...
Lire Thompson, c'est comme faire un retour un arrière et revisiter toute une époque. Je suis plongé dans les années '60 et '70. Tant au plan littéraire que musical.
Voici quelques chansons qui devraient accompagner la lecture de Thompson, ce génial provocateur.
White Rabbit - Jefferson Airplane.
I Can't Keep From Crying - The Blues Project
Rainy Day Women #12 & 35 - Bob Dylan
Lovelight - The Grateful Dead
Pinball Wizard - The Who
Au fait, je n'arrive pas à mettre la main sur cet album mais je vous le recommande. Il s'agit de Blues in The Laurel Canyon de John Mayall. L'album a été enregistré dans le désert d'Arizona et possède un son planant exceptionnel. C'est le meilleur album de John Mayall, comme Nebraska est le meilleur de Bruce Springsteen, un album dense parce que minimaliste.
Bon, je retourne à ma guitare. Ça me donne envie de gratter un blues.
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