Les Pharisiens, de Jésus à nos jours, ont toujours régné sur les affaires humaines.
Les Pharisiens se frappent la poitrine dans la première rangée du temple, et mon Dieu qu'ils sont donc beaux, bons et fins. Les riches et cossus Pharisiens se balancent des médailles, des décorations, des honneurs, des réussites, des merveilles, des parfums, des tout-ce-que-vous-voulez en veux-tu en v'là...
Dans la dernière rangée du temple, comme en dehors du temple, les humbles Publicains n'ont pas la même faconde et tiennent la tête basse devant l'indicible. Leurs vies sont tissées de misères et d'injustices. Ils se garrochent des mésaventures sur leurs vies stressantes de désargentés passés dans le moulin compresseur des Pharisiens de toutes les époques. Et ils espèrent soit le messie, soit la révolution. Quelque chose comme la terre débarrassée des Pharisiens.
C'est quand les Publicains tiennent la tête haute que les Pharisiens ont le caca bas. Ils savent compter, les Pharisiens, et comprennent bien qu'ils sont en situation d'insuffisance numérique. L'argent achète tout. Mais il n'y aura jamais assez d'argent pour acheter des coeurs, des âmes, bref quelque chose comme les Publicains en marche.
Considérez-les comme la lie de la société, vous les Pharisiens. Brandissez vos hochets et vos petits commentateurs de conneries imprimées en voie de disparition.
Le monde et les temps changent. Oui monsieur. Oui madame.
Je vous en torche ce billet numérique envoyé partout de par le monde d'un simple clic. Comme si la canaille pouvait rivaliser avec les divinités du pharisianisme et autres idoles du capitalisme sauvage.
Bien sûr que si, qu'elle le peut !
RépondreEffacerAu moins ponctuellement, y a qu'à relire l'Histoire....
Faut sortir ses vidanges de temps en temps...
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