Les policiers ont lancé des gaz lacrymogènes sur les étudiants qui manifestaient devant l'Assemblée Nationale du Québec.
La prochaine fois, ce sera quoi? Je n'ose même pas y penser. Je crains que la droite n'en mange une crisse.
Je n'aimerais pas être membre du Parti Libéral par les temps qui courent plus vite qu'on ne le pense en hauts-lieux.
Dans les bas-fonds, on sait que nous sommes proches de la fin ou du début de quelque chose. De quelque chose qui ressemble à un ardent désir de changement, voire de révolution.
Cela va certainement échapper à tous les commentateurs et chroniqueurs payés par les consortiums. Mais cela n'échappera pas à ceux qui vivent dans les faubourgs à la mélasse, d'autant plus que la mélasse est devenue hors de prix, comme tout le reste d'ailleurs. La panique ne s'emparera pas que des marchés boursiers, mais de tous ceux qui vivent dans le luxe. Les sans-culottes, les indignés et autres activistes considérés comme de la canaille vont prendre du galon, gagner du respect et recruter mieux que jamais.
L'éducation devait être gratuite et accessible pour tous, du primaire jusqu'à l'université, selon le programme du Parti Libéral de Jean Lesage lors des élections de 1960. Il fallait sortir le Québec de la Grande Noirceur à cette époque, allumer les lumières, nationaliser des secteurs clés de notre économie pour favoriser une forme de justice sociale plutôt que de tout remettre entre les mains d'une poignée de requins de la finance.
On sait dans quelle auge se nourrit le Parti Libéral de nos jours. Nos infrastructures publiques coûtent toujours plus cher pour générer des fonds qui nourrissent les vrais parasites de l'État. On veut nous faire accroire que les pauvres, les chômeurs et les étudiants sont pires que ceux-là. Mais ce sont eux, ceux que l'on ne nomme jamais par crainte de représailles, eux qui sucent l'argent du peuple jusqu'à la vente finale pour cause de faillite. La crise, ce sont ceux qui la provoquent qui ne paient jamais en retour.
Et nous en sommes à un point de non-retour.
Je prédis le renversement de tous les régimes totalitaires, incluant les nôtres, et ce par la seule force de la pensée. Par cette noosphère dont parlait Teilhard de Chardin pour expliquer une forme de conscience humaine qui, en d'autres mots, pourrait s'appeler aujourd'hui l'Internet. C'est fou ce qu'on peut faire avec Facebook, Tweeter, You Tube et Google quand on s'empare de la rue.
Les libéraux et autres libertariens peuvent faire leurs fins finauds encore une journée ou deux. Ils seront bientôt totalement déconsidérés, traités comme de la fiente, des vendeurs de province à trois cents le pied carré.
Oui, elle s'en vient la révolution. Tous les jours, elle marche à grands pas, là où l'on sait que ça compte vraiment.
Ce n'est plus le temps de réclamer le gel des frais de scolarité. C'est le temps de demander l'abolition des frais de scolarité, l'éducation gratuite pour tous, et fuck le capitalisme sale, et fuck les money makers qui voudraient nous coller des dettes de plus pour mieux nous déposséder de nos ressources naturelles et de nos droits humains.
La rue est la plus haute instance constitutionnelle de tout pays depuis la nuit des temps.
Les derniers seront les premiers.
Et les gaz lacrymogènes ne pourront rien contre ça.
ça ferait du bien !
RépondreEffacerEn attendant, tenez bon, tenez bon et lâchez pas l'affaire !