Il y a plein de sujets sérieux à traiter et il n'est que plus décevant de voir un type gaspiller son beau talent à raconter des niaiseries.
Les guerres dans le monde, la faim ici et là, l'oppression, l'injustice: ce n'est pas le choix de sujets sérieux qui manque.
Alors pourquoi Pigne-Pogne Péloquin, alias Jean-Pierre, ne s'amuse qu'à écrire des conneries sur son blogue ou bien sur Fessebouc, hein?
Comme cette histoire du gars qui s'était donné un coup de pied dans la face après s'être torché. Ou bien quelque truc salace qui ne prouve que le désenchantement de l'auteur face à ce monde rempli de sujets sérieux et passionnants.
L'autre jour, il y a deux ou trois mois, Pigne-Pogne Péloquin livrait un de ses foutus billets inutiles à propos des gens qui se brochent le scrotum lors de compétitions de style jack-ass. Vous voyez le genre.
Eh bien, le jour même plus de 567 987 personnes sont mortes sur la planète, certaines de mort naturelle, et d'autres de méchanceté humaine. Jamais Pigne-Pogne Péloquin n'a écrit un traître mot à ce sujet. Il a préféré discourir niaisement sur le brochage de scrotum.
Lorsque survint le gros tsunami en Indonésie, il y a quelques années, Pigne-Pogne Péloquin n'a rien dit du tout. Il écrivait cette fois-là des trucs à propos des gens qui pètent silencieusement dans les ascenseurs pour faire passer ça sur le dos d'un autre, généralement le plus gros, comme si les gros pétaient plus souvent et sentaient toujours mauvais.
Cela m'avait tellement déçu que j'avais créé un site ouèbe le jour même qui dénonçait son blogue. Le blogue s'appelait «De l'insignifiance de Jean-Pierre Péloquin, alias Pigne-Pogne». Je lui ai fait parvenir des tas de courriels auxquels il n'a presque rien répondu sinon qu'«il est bien chez-lui dans son monde et qu'il ne me doit rien».
Bien sûr qu'il ne me doit rien! Et je lui ai envoyé un courriel de 9 000 mots pour bien le lui faire comprendre. Courriel dans lequel j'évoquais de sublimes pensées de Kant et Wittgenstein tout en égratignant au passage son manque de substance. Le rustre n'a pas daigné me répondre, bien entendu. Mais j'ai publié mon texte sur mon blogue où je le contredis. Trois amis Fessebouc m'ont dit qu'ils aimaient ça et l'ont partager aux membres de leur propre réseau.
Pigne-Pogne Péloquin peut continuer à se moquer du monde et des sujets sérieux, mais il sait maintenant qu'il ne le fera pas impunément. On le surveille!!!
J'ai envoyé des tas d'invitation sur Fessebouc et autres sites de réseaux sociaux pour démasquer l'art inutile de Pigne-Pogne Péloquin. Le monde entier doit savoir qu'il perd son temps à écrire des conneries alors que le monde entier ou sans dentier va si mal, si je puis me permettre cette facétie.
On peut évidemment m'envoyer des documents qui pourraient compromettre Pigne-Pogne Péloquin. Je les publierai in extenso dans la mesure où la source aura été vérifiée. Je ne voudrais pas sombrer dans la médisance et l'atteinte à la réputation qui n'est pas fondée...
Et je n'ai pas peur d'écrire sous mon vrai nom pour que toute la lumière soit faite sur Pigne-Pogne Péloquin.
Me Jean-Luc Péloquin
Notaire et moraliste amateur sur Fessebouc
Membre de la guilde des écrivains de la Vallée du Saint-Maurice
Médaillé de bronze en escrime aux Jeux du Québec (1984)
PS: Bien que je m'appelle Péloquin, je n'ai aucun lien de parenté avec Pigne-Pogne Péloquin. Sa branche de Péloquin provenait de Normandie, quoiqu'il y ait aussi des Indiens dans sa lignée. La mienne provient de la Haute-Savoie. Mon ancêtre s'appelait Ferdinand La Fouine Péloquin, soldat du régiment de Carignan qui possédait une terre qu'il n'a jamais défrichée dans le coin de Fort Chambly. Il a tué et violé plusieurs Indiennes au cours de ses guerres, peut-être, mais on ne réécrit pas l'histoire. Aussi je trouve ridicule l'idée de Pigne-Pogne Péloquin qui souhaiterait redonner au fleuve Saint-Laurent son nom d'origine. Magtogoek!!! Personne n'y comprendrait rien. Saint-Laurent, ça coule de source... Et comment appellerait-on les Laurentides, hein? Les Magtogoekides? Ça n'a pas de sens. Pigne-Pogne Péloquin est fou.
L'ennui, ce monstre subtil qui rongeait mes nuits. Et je ne vous ai pas encore parlé de son hostie de rire. Glaçant le sang, occupant tous mes espaces et traversant le temps, le sacrament ! Il riait de moi et, sans répit pour quiconque, riait aussi de tout le monde. Pire qu'un cauchemar, un enfer, tabarnak ! Comment le combattre, me demandais-je, un jour, dans un excès un peu naïf de bravoure ? Peut-être que quelque chose chez lui m'avait échappé ? J'ai commencé à observer l'ennui avec encore plus d'attention. Dans les histoires de mon enfance, c'est toujours à ce moment-là que la providence intervenait. J'ai attendu un peu, mais comme rien n'arrivait, j'ai donc alors osé, pour la première fois, le fixer dans les yeux. Oui, dans les yeux. J'en fus figé d'effroi...
RépondreEffacerYo, Grizzli Bear!
RépondreEffacerJe r'connais le _togoek, qui, si c'est comme en abenaki, se traduit kek chose comme "à la rivière", mais le "Mag_" veut dire quoi, donc?
Anyway, pour ce qui est de PPP, j'me d'mande s'y ferait pas ça entre autres pour garder le moral, tsé...sois pas trop dur ek lui, ça m'a l'air d'un bon jack.
Ben voyons donc! La bière Laurentide, les Laurentides, sta d'la bière avant. Les Molson's sont presque qu'aussi vieux qu'eul fleuve. Même que lorsqu'on a installé le fleuve, au début de la colonie, y "steamaient" jusqu'à Québec en buvant leur bière. Pas trop longtemps après, les indiens, eux, ils l'faisaient en canot, oouiiiii, meusieux!
RépondreEffacerJe souhaite simplement ajouter que cette histoire est un CONTE. Mes pensées n'ont rien à voir avec celles du notaire Péloquin... Je me reconnais plus en Pigne-Pogne... Je dis ça parce que sur Fessebouc y'en a qui semblent penser que j'ai écrit un billet d'humeur alors que je n'ai fait qu'un peu de littérature pour me délier les doigts... C'est une farce calice!!!
RépondreEffacerMisko, Mag doit vouloir dire marcher ou quelque truc du genre puisque Magtogoek se traduit par «le chemin qui marche». C'est en langue algique, évidemment.
RépondreEffacerENCORE POUR MISKO.
RépondreEffacerTapiskwan Sipi, c'est le vrai nom de la rivière St-Maurice. Le Sipi veut dire rivière, comme dans MissisSIPPI. Tapiskwan veut dire «enfilée d'aiguille».
Ben de Drummondville et MakesmewonderHum: vos commentaires sont de la valeur ajoutée à cette histoire. C'est de la poésie cibouère.
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