Il y a trop de profs et pas assez d'écrivains dans la littérature des Balkans selon Alex Bukarski.
Je vous avouerai que je n'ai pas lu Alex Bukarski, un jeune écrivain macédonien prometteur qui porte ce dur constat sur la littérature des Balkans. Je vais m'empresser de le faire cependant. Je vais même lui envoyer un courriel, en anglais qu'il comprend peut-être, ou en russe, une langue slave qu'il comprend peut-être. Pour le russe je me contenterai de copier-coller Crimes et châtiments de Dostoïevski en y apposant ma signature à la toute fin, au cas où. Pour la version anglaise mon message sera court: «I'm from Quebec (Canada) and I think there's too many teachers in our rotten literature because we're always talking about those fucking things: nationalism and history. You've made my day. Take care. I ought to learn russian or macedonian for being able to read your texts. Thanks man. You're cool. Truly yours. Gaétan Bouchard, écrivain.»
Les critiques de Bukarski ressemblent à celles que j'ai déjà formulées à l'endroit de la littérature québécoise. Bukarski considère que la création littéraire dans les Balkans est trop inféodée à l'État et à l'Histoire. Il se confie ici dans un entretien avec Petar Dobrev paru sur le site de Courrier international.
Le nationalisme, ça finit par emmerder tout le monde. Ça produit de la littérature obligatoire, de la littérature emmerdante, lourde, plate, pesante, assommante, redondante, bref de la littérature académique, de la vraie calice de marde. On ouvre le livre et ça pue. On ne se demande pas quelle est la motivation de l'auteur, mais quelles sont les médailles qu'il a reçues pour ses platitudes d'empaffé du clavier qui ne fait que des «à la manière deuh». Pendant ce temps, des tas d'auteurs intéressants, dont moi, attendent leur tour.
Remarquez que je n'ai rien contre les profs.
Mais, asti, une littérature constituée essentiellement de profs, c'est froid comme du poisson mort.
Hello, man. I am glad that you liked my opinion. Do you know what the greatest shit is? Postmodern modernism. Postmodern style with historical figures. Like that Italian Umberto Eco. It seems that shit is all over the world.
RépondreEffacerThe Macedonian nationalists argue with the Greek ones about Alexander the Great.
They don't want to share. The Macedonian nationalists even deny our Slavic roots! This is crazy, my brother. But I have heard that you in Quebec have some issues too. Hold on, if I publish the book in English or French, you'll have a free copy! Just go to amazon.com and tell them — "Bukarski sent me!" =)
Just to salute yours and the voice of the new people transcending the cloud of the overgrown misconceptions of the old world.
RépondreEffacerLots of love