Des tas de réflexions informes me sont venues en tête ce matin. Je n'ai pas su les organiser. Peut-être que ce sont les vapeurs du vin que j'ai bu hier qui rendent mes méditations éthérées. Ou bien n'est-ce là que l'effet d'un dimanche matin où je n'ai trop l'envie de me caser dans la logique.
Il me semble parfois que je touche à quelque chose qui n'a pas encore été formulée. J'entretiens cette vanité bénigne de croire que je pourrais pondre un truc original. Je me rends compte, après coup, que je ne fais que reprendre de vieilles idées dont j'ignorais l'origine. Ce n'était, somme toute, que des artefacts psychiques. Des résidus de pensées qui se sont transmises d'une génération à l'autre depuis la nuit des temps.
J'apprends donc à me taire pour ne pas me répéter, bien que je sache qu'un homme vient au monde avec un seul et unique message qu'il emportera avec lui jusque dans la tombe: je suis venu, j'ai vu et, comme tout le monde, j'ai été vaincu.
Donc, il n'y avait pas de mots sur les idées qui me venaient à l'esprit ce matin.
Il n'y avait que des impressions diffuses et irraisonnées.
J'aurai partagé avec vous cet état de non-dit en vous le disant du mieux que je le pouvais.
Les dimanches matins, voyez-vous, sont faits pour la contemplation.
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