jeudi 26 avril 2012

Réflexion sur la grève étudiante et le Printemps Érable



C'était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ma voix suivait ta voix
On était jeunes et l'on croyait au ciel

Lalalalala... etc.

J'ai trouvé sur le ouèbe ce commentaire live sur la manif d'hier. Je conserve l'anonymat de mes sources. Ce n'est pas un rapport de police mais le ton laisse à croire qu'il y a un fond d'honnêteté là-dedans. La grande majorité des étudiants en grève pratiquent la désobéissance civile de manière pacifique. On ne sait pas qui contrôle les casseurs. L'attitude de ce gouvernement corrompu nourrit le chaos. L'anarchie, elle est du côté de Jean Charest qui menace mieux que n'importe quel cagoulard l'harmonie sociale. Sans compter que la violence peut être organisée par des salauds qui profitent de la «stratégie de choc» pour humilier les peuples et rabaisser le caquet des nations. Rien ne lui fait plus peur qu'une révolution pacifique, que des centaines de milliers de personnes dans les rues qui ne pètent pas de vitres et qui réclament le pouvoir pour le peuple.


  Mon fils était à la manifestation de mercredi soir et voici ce qu’il m’a raconté : Il marchait en queue du groupe. La marche se déroulait calmement. Un peu après avoir tourné sur le boulevard René-Lévesque, il a vu un gars habillé en noir avec cagoule arriver de nulle part à vélo et se diriger à toute vitesse vers une banque, là il s’est penché, a ramassé une roche et l’a lancé dans une des vitrines.... Il a ainsi ramassé trois grosses roches et les a lancé dans trois vitrines. Le tout s’est passé très, très rapidement, puis le gars est reparti sur son vélo aussi vite qu’il est arrivé. Quelques secondes s’écoulent et les policiers déclaraient la manifestation illégale. À peine quelques minutes (environ 5 selon sa perception), les policiers chargeaient les manifestants. Ceux-ci accélèrent le pas pour s’éloigner des policiers. Mon fils s’est tassé sur le trottoir et la charge est passée à côté de lui. Il a pu voir alors que d’autres policiers attendaient les jeunes à l’autre bout. D’autres arrivaient des rues transversales et plusieurs manifestants ont été pris en souricière et arrêtés. Beaucoup de questions inondent mon esprit : Le gars à vélo se dirige directement à cet immeuble, où comme par hasard des grosses roches l’attendent sagement ? Ça fait quelques années que je n’habite plus Montréal mais, à ma connaissance, les rues de la ville ne sont pas parsemées de grosses roches !! Les policiers sont déjà tous postés aux points stratégiques pour refermer la souricière à cet endroit précis en aussi peu de temps ?? Dans une manifestation dont ils ne connaissaient pas le parcours ??

3 commentaires:

  1. Vraiment, mais vraiment vraiment pas surpris, qu'une telle mise en scène soit planifiée. C'est exactement de cette façon qu'ils procèdent. Ce que l'on a vu à Montebello, c'est de la petite bière comme frame-up.

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  2. La nouvelle version de Blogger me fait chier. Je cherche la page de modération des commentaires pendant deux jours avant de tomber dessus...

    Quand j'ai callé une manif devant l'Hôtel de Ville de Trois-Rivières en 2010 il s'est passé quelque chose de bien étrange. On sentait que les gens en avaient plein le cul et il y avait risque de ramasser un beau paquet de monde devant la mairie.

    Une bombe a explosé trois jours avant la manif au bureau de recrutement des Forces armées canadiennes situé à quelques pas de l'Hôtel de Ville. Les gens ont eu peur de manifester, évidemment. Sous les conseils de ma blonde, j'ai changé les affiches de la manif pour les couvrir de fleurs et de signes de peace, parodiant tous les Summer of Love passés... C'était le 21 juin 2010... Et depuis ce temps, bien que je ne sois pas amateur des théories du complet, je me dis qu'il est possible que le pouvoir utilise la violence contre lui-même pour faire peur au monde et justifier l'asservissement du peuple.

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  3. de théories du complot... et pas du complet!!!

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