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Quand je lis les commentaires des chroniqueurs et éditorialistes des médias traditionnels, il me semble que l'on dit vrai à partir de 100 000$ par année. En bas de ça, rien que des rêveurs, des trous du cul, des briseurs de vitres, des casseurs de gueule, des puants, des sales, des voyous, des minables, des misérables, des trèfles, des caves, des nuls à chier... Il n'y a rien de plus vrai, rien de plus sincère qu'une idée chèrement payée qui n'a demandé aucun sacrifice...
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Tout le monde sait depuis fort longtemps que le pouvoir est corrompu. Ça pue partout au Québec et ça ne vient pas des égouts, ni même de la rue. Ça pue pour la même raison que ça puait en Tunisie, avec des histoires de famille, de népotisme et de despotisme. Ce qui fait que le Printemps Érable est ce qu'il est, un mouvement de masse bien plus qu'un mouvement étudiant. Un moment fondateur du Québec où tous les chroniqueurs, éditorialistes et politiciens traditionnels devront chanter leur chant du cygne tandis que deux ou trois distraits les écoutent encore. Le mouvement est enclenché. Rien ne l'arrêtera. Il suivra naturellement son chemin quoi qu'il advienne.
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Bref, pouvoir au peuple!
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