Matraquer son propre peuple est une ignominie. Emprisonner et molester des citoyens qui ne voulaient même pas manifester est encore plus stupide. Les auteurs de ces méfaits publics pourraient eux aussi être cités devant les tribunaux. Il y a même des tribunaux internationaux pour ceux qui matraquent, blessent ou emprisonnent injustement des citoyens.
Policiers, vous êtes syndiqués. Vous n'avez aucune raison de servir Jean Charest. Protégez le peuple. Rangez-vous de son côté. Refusez de matraquer les Québécois et les Québécoises pour un gouvernement indigne. Il nous fait accroire que nous sommes tous des quêteux alors que nous sommes tout un chacun propriétaires de tout ce qui se fait sur et sous ce pays. Si le Québec n'avait pas nationalisé l'électricité en 1962, nous ne serions pas aussi riches. Il nous reste à nationaliser le pétrole, l'or, le cuivre et on sera gras dur en tant que communauté. On pourra se payer la santé, le travail et l'éducation pour tous sans que l'on écraser un peuple sous des taxes qui se rajoutent au pillage de nos ressources naturelles, comme dans le temps de Duplessis quand il vendait la province pour dix cents aux Américains.
Gardiens de l'ordre, le désordre est du côté du gouvernement qui nourrit le chaos par une attitude incendiaire qui met la vie de tout le monde en danger, vous camarades policiers, ainsi que vos enfants qui manifestent ou seront peut-être par erreur au coeur d'une manifestation... Vous faites déjà assez de jobs sales dans la vie. Devenez les héros que vous souhaitiez devenir. Servez et protégez le peuple contre le gouvernement Charest.
La lutte des étudiants est devenue une lutte populaire. Un pays nouveau émergera du Printemps Érable. Un pays qui n'est déjà plus le même et qui tarde à naître depuis trop longtemps.
Les luttes populaires vont converger vers une seule, comme cela s'est passé lors de la manif du 22 avril dernier à Montréal.
Après la vague orange, il y aura eu la vague rouge et peut-être, je le souhaite, un été de l'amour.
Aimons-nous quand même, comme le chante Yvons Deschamps. Aimons-nous malgré l'amour. Malgré la haine. Malgré la stupidité. La mienne comme la vôtre.
Vous faites une sale job, camarades policiers. Nous aussi. C'est une sale job que de faire signer des pétitions, porter des pancartes et se faire tabasser pour des idées pour lesquelles personne ne va te payer. Un manifestant, ce n'est pas un bandit, mais un citoyen. Les bandits, vous savez bien qu'ils s'en sortent toujours...
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