La dette québécoise? Il semble qu'elle soit de 248 milliards de dollars si l'on se fie aux données recueillies sur le site de l'Institut économique de Montréal.
Il y a dix ans, la dette tournait autour de 120 milliards. La dette aurait donc doublé en dix ans.
Comme nous n'avons plus que le cul et des chicots de dent, il ne reste plus, si je me fie aux économistes de droite, que d'abolir les retraites, l'aide sociale, l'éducation, la santé, bref tout ce qui ressemble à une dépense pour l'État et pour le peuple. On pourrait aussi taxer l'eau potable, l'air, les crottes de nez, etc. Et bâtir des amphithéâtres, des colisées et des arcs de triomphe avec l'argent du peuple surtaxé réduit à l'état de canaille.
Ici comme en Grèce, les banquiers débarqueront un jour ou l'autre pour nous dire que nous sommes en banqueroute. Nous serons bientôt des millions d'hosties de puants dans les rues du monde à demander que l'on fasse plutôt payer les banquiers pour l'incurie et la corruption de nos gouvernements. Ils mangeaient dans la même auge. Aussi cette dette est le produit d'une formidable arnaque, d'une dépossession, d'un impérialisme subtil qui a transformé en loques tout débris d'humanité qui respirait de l'air non taxé et buvait de l'eau gratuite...
Ici, comme en Grèce, comme au Brésil, il y aura un refus clair et évident du capitalisme. On va nationaliser plutôt que de privatiser parce que «on» exclue le banquier. La rue va dicter aux États la conduite à prendre. La dette? Elle fait partie d'un jeu et d'une idéologie. Si l'idéologie s'effondre, les règles du jeu ne sont plus les mêmes. La dette publique se métamorphose en créance publique.
Vous savez c'est quoi le BRICA? Un bloc économique qui comprend le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Ça regroupe trois milliards d'individus. Dont le Brésil qui n'a pas voulu payer sa dette. Pas mal, hein? Sont pas crétins les Brésiliens...
Quel sera notre jeu dans le BRICA, qui devient la plus puissante force économique de la planète?
Devrions-nous suivre l'exemple du Brésil et porter au pouvoir des socialistes moins mous?
Quand je regarde la dette du Québec, je me dis que l'alternative est entre le socialisme et le capitalisme sauvage. Le capitalisme sauvage nous promet le chaos dans les rues, la révolution sociale pure et dure. Le socialisme nous promet une forme de paix et de cohésion sociale, une forme de vie, un certain idéal communautaire. Le but de la vie, c'est de vivre. Le capitalisme, au train où notre dette augmente, c'est notre mort en tant que peuple et en tant que citoyens.
Là-dessus, bonne journée. Il faut que j'aille gagner ma vie...
Je te prête un gros dix piastres pis tu me remets seulement $10, pareil comme les dettes entre amis et famille. Pas d’intérêts. Les intérêts c'est le cancer social number one tabarnak ! Oui mais le profit lui ?
RépondreEffacerC'est clair.
RépondreEffacerTu touches un point, Ben. Un point qui était mis en pratique au Moyen-Âge puisque le prêt usuraire était interdit pour un bon chrétien. On laissait le job aux païens, pour ne pas rentrer dans une controverse inutile. Et on les brûlait sans doute quand on leur devait trop. Finalement, on devrait interdire le prêt, haha!
RépondreEffacer-La bouffe et tout le kit est au milieu de la table. Servez-vous. Mais ne faites pas les safres. Laissez-en pour les autres saint-sicroche! D'ailleurs, on s'est nommé un arbitre... Il s'appelle Tictoc 543. Une machine ultraperformante... Oua... Elle détecte tout le mauvais chez l'homme et l'empêche d'être un loup pour lui-même...
Je délire. Mais ça fait du bien.