Cher monsieur ***,
Votre ressentiment ne viendra pas à bout de la justice sociale. On ne peut pas matraquer son propre peuple sans impunité où que l'on soit dans le monde.
Les personnes qui ont ordonné de matraquer non seulement des étudiants mais aussi des civils qui n'ont rien à voir avec les manifestations devront répondre de leurs actes devant les tribunaux internationaux.
Rien ne vient à bout d'une idée pour laquelle on refuse de plier les genoux.
Les pelleteux de nuage et les deux de pique sont à l'Assemblée Nationale. La rue, on le voit bien dans les médias internationaux, est la plus haute instance constitutionnelle. Désobéir à la rue, c'est perdre à tout coup. Pinochet, on n'a pas besoin de ça au Québec.
Au lieu de fesser sur des enfants, je préfère m'attaquer aux vrais bandits à cravates qui foisonnent dans les administrations publiques et les CA des compagnies à numéros. Heureusement que des commentaires comme le vôtre vont en s'atténuant. Après avoir vomi votre haine, il ne vous reste plus rien à dire, rien d'autre que ce bon vieux vide qui pue le fascisme.
Le fascisme n'est pas passé au Brésil, au Chili et ailleurs. Il ne passera pas plus ici. Votre monde s'écroule lamentablement monsieur. Joignez-vous au mouvement du Printemps Érable pour vous refaire une virginité spirituelle et trouver des êtres humains fiers, libres et indomptables.
Recevez, Monsieur ***, mes salutations les plus solidaires. Le monde pour lequel nous combattons est un monde dans lequel vous trouverez aussi votre place et votre compte. Vos enfants vous remercieront un jour de ne pas avoir été l'un de ceux qui s'abandonnaient allègrement au côté obscur de la force...
PS: Les policiers en ont plein le cul de fesser sur des enfants sous la pression d'un gouvernement corrompu.
Vive le Printemps Érable! Pouvoir au peuple!
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