Il faut souffrir pour être belle. Voilà pourquoi Mathilde «The Breast» Bibeau a coutume de souffrir. Surtout l'hiver. Elle se promène par moins trente-deux la tête et le ventre à l'air. Il doit faire bien froid sous son petit boléro et ses petits bottillons fancy. Cela doit souffrir comme ça ne se peut pas.
Quant à moi, le fin finaud, eh bien je ne souffre pas l'hiver. Bien sûr, je fais pas beau avec ma chapka, mes grosses bottes et mon foulard de laine, mais qu'est-ce que je m'en calice.
Je me promène sous le vent froid avec le sourire aux lèvres, songeant déjà au café ou bien au chocolat chaud que je vais m'envoyer par derrière la cravate quand j'aurai terminé mon expédition. J'aborde tout temps difficile comme si j'étais employé par National Geographic. Sauf que je ne suis pas employé. Alors je me fais des reportages dans ma tête, bien protégé du froid sous plusieurs couches de vêtements.
Je ne souffre pas pour être beau, au contraire de cette pauvre Mathilde «The Breast» Bibeau, jeune innocente dans la trentaine qui se croit full hot à se geler le nombril pour attirer je ne sais trop quel regard rempli de stupre ou de stucco.
C'est d'autant plus inutile de se faire voir que l'eau nous pisse des yeux sous ce vent froid et transforme tout de suite en glace ces larmes de plaisirs hivernaux. Ce qui fait qu'on n'y voit rien.
Franchement, Mathilde, on ne t'en demande pas tant. T'as pas besoin de te geler le nombril pour être belle.
Mets-toi une grosse tuque cibouère pis des bottes de skidoo. Tu seras peut-être moins belle mais tu seras surtout moins épaisse. Come on Mathilde. J'ai frette pour toé maudit calice! Habille-toé tabarnak!
Mouahahahahaha ! pis attends, t'as rien vu....viens-'en par chez nous, un peu, avec la vague de froid d'en ce moment ; t'as pas fini de te gondoler !!! :)))
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