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Ma situation est complexe. Je suis un Métis, comme Louis Riel. Je suis un Québécois, comme Michel Chartrand. Je suis aussi un descendant des déportés de l'Acadie, comme Zachary Richard. Mon pays est partagé entre l'Île de la Tortue, le Québec et l'Acadie. Les Acadiens et les Métis font aussi partie de mon rêve d'un pays libre et républicain. Les Iyéyous (Cris), les Anishnabés (Algonquins), les Innus (Montagnais), les Inuits (Esquimaux), les Haudenosaunees (Iroquois), les Atikamekws et les Abénakis, pour ne citer que ceux-là, font aussi partie de mon Québec libre.
Je n'oublie pas, au passage, tous les immigrants, Français, Russes, Africains, Irlandais, Écossais et Britanniques qui font maintenant partie de nos paysages. Je n'en oublie aucun. Même celui ou celle qui voudrait nous maintenir dans une constitution que le Québec n'a jamais signée.
Bref, c'est la Fête Nationale du Québec.
Il nous faut un pays, ne serait-ce que pour ne pas vivre au diapason des conservateurs canadiens qui nous font chier avec la Reine, la monarchie et la droite merdeuse.
Moi aussi je veux que nous ayons un pays, mais il va nous falloir un peu plus de cran pour en avoir un, sinon on va continuer à végéter indéfiniment avec les libéraux et les conservateurs, jusqu'à ce qu'on se retrouve, nous le peuple québécois, dans un état végétatif.
RépondreEffacer@Julius Nonna Frans: le pays, nous l'avons déjà sous nos pieds... Il reste à le bâtir dans nos têtes.
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