lundi 5 janvier 2015

Je prendrai des bonnes révolutions en 2015

Un jour Necker, ministre des finances du roi Louis XVI, se présente devant icelui pour lui dire que les finances de la France sont dans le trou puisque Marie-Antoinette et tous les courtisans dépensent comme larrons en foire. Que reste-t-il à faire? Convoquer les États généraux pour faire passer le coup de l'austérité afin de rembourser les dettes de jeu de la noblesse, c'est-à-dire de ceux qui forment les 1% de la population.

Ensuite, vous le savez, ce fût la révolution.

Les 1% ont dû fuir la France ou bien se résigner à voir leur tête parader dans les rues au bout d'une pique.

Quand je vois les libéraux pratiquer le coup de l'austérité, vous comprendrez que je m'inquiète un peu pour eux.

Ce n'est pas pour rien que des économistes du Fonds monétaire international (FMI), voire de la banque Toronto Dominion, se mettent tout à coup à dire qu'il faut au plus vite favoriser une meilleure redistribution des richesses. Il faut bien jouer sa dernière carte avant l'effondrement inévitable du capitalisme.

D'aucuns pourraient croire que je rêve, que j'exagère ou bien que je me fie trop aux livres d'histoire pour comprendre le passé, le présent et l'avenir.

Pourtant, l'histoire se répète d'une fois à l'autre, comme si les hommes n'y comprenaient rien, comme si la fourmilière répétait inlassablement les mêmes comportements sociaux ou asociaux.

Je n'ai pas de bonnes résolutions pour 2015. J'en ai déjà prises en 2014 et je m'y accroche plutôt bien.

Je nous souhaite de bénéfiques révolutions en 2015, un peu partout sur la planète. Des révolutions humanistes qui nous tiendront loin de la politique du sang et de l'humiliation.

Je doute néanmoins que les politiques d'austérité nous conduisent vers plus de mansuétude.

Ces idiots de libéraux nous guident vers la fin de tout ce que nous avons connu.

Les 1% sont allés beaucoup trop loin pour reculer. Ils savent trop bien qu'ils devront passer au cash un jour ou l'autre, même si pour le moment ils se gaussent de tout en croyant qu'après eux viendra le déluge.

Il viendra effectivement ce tsunami.

Il est là, dans l'air du temps, prêt à nous submerger tous.


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