Tous nos droits sociaux et individuels ont été conquis par la rue avant que d'être votés dans nos parlements. Les parlements incarnent en quelque sorte ce qui s'est passé dans la rue. Et la rue, somme toute, est toujours la plus haute instance constitutionnelle. La rue s'installe dans les pensées, dans les coeurs puis dans les urnes. Mépriser la rue, c'est aller à contre-sens de la communauté. C'est chier sur le peuple.
Jean Charest méprise la rue depuis toujours. Il a atteint des sommets inégalés de mépris au cours du Printemps Érable. Il a déclenché une campagne électorale en plein été pour se poser en défenseur de la loi et de l'ordre. Il a méprisé la rue et même les campagnes, placardées d'affiches «Non au gaz de schiste!» qui s'apparentent aussi à un «Dégage Charest!»
Le monde entier s'est étonné du soulèvement des étudiants québécois. Des manifs de solidarité ont eu lieu au Canada anglais, aux États-Unis, au Mexique, au Chili et en France pour soutenir le mouvement des carrés rouges et des casseroles. Les images de la répression policière a fait le tour du monde. Les discours foireux de Charest aussi. L'ONU, comme Amnistie Internationale et la Commission des droits de la personne ont émis des préoccupations sérieuses face aux matraquages et aux poivrages des manifestants par la police politique des libéraux. Le monde entier, en quelque sorte, s'est soulevé contre Jean Charest pour soutenir cette rue qu'il déteste tant, ce peuple qu'il méprise.
Vraiment, les libéraux vont en manger toute une le 4 septembre. Ils sont cuits.
Les sondages les placent en troisième position. En quatrième dans certains comtés... C'est la débandade.
Tout ça parce que l'on ne méprise jamais impunément la rue.
On ne matraque jamais impunément son propre peuple.
Bye bye les libéraux. Peace and love!
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