lundi 4 juin 2012

Le rassemblement des sans-parti

Les manifestations vont bon train. On en prévoit une méga-monstre le 22 juin prochain, devant l'Assemblée Nationale du Québec. Ça sent la fin de régime.

Les Québécois sont presque libérés des libéraux.  Il reste le jeu des élections.

Le Parti Libéral du Québec, eh bien il ne reste plus rien à dire sur cette loque. Cela va disparaître du paysage politique comme l'Union Nationale.

La Coalition pour l'avenir du Québec, qui est encore plus à droite que le Parti Libéral, tentera de le remplacer...

Le Parti Québécois ne suscite guère d'enthousiasme à gauche. On se rappelle la gauche-caviar et les toilettes en or de l'ancienne ministre de l'éducation... Pas besoin de chercher plus loin: la pâte ne lèvera pas de ce côté-là.

Puis on voit la vraie gauche dans la rue, celle qui ne craint pas de monter au front quand l'heure est grave. On y voit tous les groupes et groupuscules d'extrême-gauche, bien entendu, sauf le NPD fédéral. Thomas Mulcair, ancien ami de Jean Charest, ne dit rien sur cette loi spéciale qui nécessiterait l'appui unanime de toutes les organisations rattachées de près ou de loin aux luttes populaires.

Il reste Québec Solidaire, Option Nationale...

Il y a surtout  la grande masse des sans-parti dans la rue.

Il reste les braves et, en face, des peureux qu'il faudra bien convaincre, eux aussi, de goûter au courage et à la liberté.

Personnellement, je me sens près de ceux qui pensent, à l'instar de la philosophe Simone Weil, que les partis politiques sont des associations de personnes qui complotent dans le secret sur les moyens d'asservir le peuple. Elle aurait souhaité que l'on supprime les partis politiques pour remplacer cela par une forme de démocratie directe. Que l'on vote pour la personne plutôt que pour son conseil secret. Et que l'on puisse destituer cette personne quand elle contrevient au bien commun pour des intérêts privés. Il y aurait moyen de se patenter une loi. Après tout, les lois viennent toutes de la rue. Elles ont toujours été ratifiées avec un certain retard par nos parlements.

1 commentaire: