lundi 18 juin 2012
Le syndrome de Gérard le larbin & le NPD, what the fuck?
Gérard travaille. Hostie qu'il travaille. Il n'y a que lui qui travaille. Il n'y a que lui qui sue. Il n'y a que lui qui s'essouffle pour tous ces crottés de communisses qui s'emparent de la rue...
On aurait beau lui expliquer que la plupart d'entre nous travaillent et sacrifient leurs temps libres pour libérer la nation de la mafia et de la corruption que Gérard n'entendra rien.
Gérard est complètement snappé par l'idéologie au pouvoir. Il n'est brave que derrière le clavier de son ordinateur qu'il n'a pas encore fini de payer parce que Gérard, voyez-vous, vit un peu au-dessus de ses moyens. C'est encore à cause de ces communisses qui s'attaquent à la fortune de son boss.
-Les shops vont toutes farmer calice avec les communisses! qu'il dit Gérard. Moé j'travaille! J'travaille tabarnak!
Il a beau faire son jar sur l'Internet sous le pseudonyme de Gérard Lechaudlapin, il a tout de l'esclave et du cocu content. Gérard me fait penser au type qui se faisait fouetter en traînant son bloc de pierre pour bâtir les pyramides des pharaons. Il en voulait à Moïse d'avoir lancé son syndicat. Il en voulait au peuple de délaisser les blocs de pierre et les pyramides pour marcher vers une hypothétique Terre Promise... Il préférait le fouet et sa ration de caca bouilli ordinaire. Pas question que le monde change! Pas question de traverser la Mer Rouge!
Gérard lèche les bottes de ceux qui le confinent à une vie de merde. Il défend ceux qui lui volent 30% de son salaire en laissant entendre que ce sont les hosties de communisses qui le lui ont volé... Il ne veut rien comprendre de la lutte contre ce gouvernement corrompu et plein d'marde. Gérard multiplie les imprécations contre ses voisins qui jouent de la casserole. Il se désolidarise de sa classe sociale pour se faire enculer par les bourgeois comme une crisse de lavette pas de colonne.
Il est de plus en plus isolé, Gérard. Même son boss ferme sa gueule depuis que tous les employés de la shop ont décidé de porter le carré rouge pour l'envoyer chier. Du coup, Gérard se transforme plus souvent en Gérard Lechaudlapin sur le ouèbe pour couiner sa morale décadente d'esclave content d'être piétiné comme une moquette. Évidemment, ça ne vole jamais très haut et tout le monde se moque de lui.
Gérard travaille... Il travaille... On le sait qu'il travaille et, sérieusement, on s'en câlisse.
Tout le monde travaille mais il n'y a que les crétins de la droite pour penser qu'ils sont les seuls à travailler...
Va t'acheter des bijoux avec ta carte de crédit Gérard. Fais-toi faire une permanente. Transforme-toi en larbin ordinaire, comme d'habitude, comme un fucking douchebag... Bronzé, huilé, pomponné comme une Bertha... Hostie que t'as l'air d'un gros crisse de suçon Gérard... T'es pas tanné d'avoir l'air d'un clown Gérard? La révolution est à nos portes, le cave. Lâche les bottes de ton boss. Arrête d'y licher le cul.
***
ET MAINTENANT, LE NPD...
Elle est belle en crisse la vague orange... Pas un hostie de mot des néo-démocrates sur la crise sociale que traverse le Québec. Thomas Mulcair, l'ancien ami de Jean Charest, se tient coi. Mon député NPD, Robert Aubin, se fait photographier avec des députés libéraux dans la semaine où ceux-là votent la loi spéciale qui restreint les droits et libertés des manifestants. Le voilà donc qui sourit avec les fascistes...
Je pense que dans ces conditions, il nous faut envisager de nous bâtir un pays à notre image plutôt que de perdre notre temps avec Ottawa et les saltimbanques orange.
Honte au NPD d'ignorer l'histoire du Québec au nom de je ne sais trop quelle stratégie d'épais décoloré.
Nous ferons la révolution sans vous camarades. Allez chercher votre chèque à Ottawa et faites comme si vous n'existiez pas. J'aime mieux ça de même tout compte fait.
Avec des amis comme vous, nous n'avons pas besoin d'ennemis.
Et avec la loi C-38 que vient de voter le gouvernement de Harper et de ses tarlais d'extrême-droite, je pense qu'il est plus que temps de chanter Gens du pays.
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