Le Québécois moyen déteste prendre toute forme d’initiative individuelle et préfère s’en remettre totalement aux autres pour trouver les réponses à des questions qu’il ne se pose même pas.
Au début du XXe siècle, le Québécois moyen trouvait tout dans le Petit catéchisme catholique.
Au début du XXIe siècle, c’est dans le Petit livre rouge de Mao qu’il faut chercher…
Sous Mao, le meilleur médecin n’était pas celui qui avait reçu la meilleure note en médecine à l’université, mais bel et bien celui qui connaissait le mieux le programme du Parti et adaptait sa vie en fonction d’une certaine rectitude politique face à tout ce qui existe.
Tout dans le système était arrangé de manière à promouvoir les perroquets idéologiques au détriment des vrais médecins, savants, écrivains ou artistes. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ce modèle? C’est le modèle québécois… avouons-le tout net.
Le meilleur médecin au Québec, il semble bien que ce soit celui qui ne dit pas de « conneries », comme le fait si souvent le docteur Mailloux.
On peut aimer ou ne pas aimer le docteur Mailloux – je dirais même que je fais partie de ceux qui ne l’aiment pas – cependant je n’ai pas besoin d’aimer mon dentiste pour lui faire confiance. Je préfèrerais être soigné par un bon dentiste plutôt que par un bon homme aux valeurs bien placées qui ne connaît rien aux soins dentaires. C’est la même chose pour le chirurgien ou le psychiatre pour lequel je pourrais avoir à servir de cobaye.
Je me fous bien de savoir si mon chirurgien achète du café équitable ou s’il passe ses fins de semaine à traquer les ennemis du peuple, les traîtres ou les vendus…
Tout ce que je veux savoir, c’est s’il est capable de bien faire la job.
Je vous avouerai, bien candidement, que je déteste les ultra-militants, ceux qui imitent les Gardes Rouges de la Révolution culturelle maoïste et qui rêvent de commettre un génocide, lâchement, avec l’approbation du gouvernement, pour des idées pourries qui seront vomies par des générations et des générations à venir.
J’en ai plein le cul de ces ignorants de bon ton qui, par milliers, en arrivent à nous faire reculer 1 000 ans en arrière pour le bénéfice d’idées stupides qui ne tiennent pas la route.
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