Le Devoir est le quotidien le plus drôle du Québec. Chaque fois que je consulte la rubrique «Idées» je me fends la gueule en quatre. Je me demande souvent si les rédacteurs se marrent tout autant que moi de choisir ces titres et ces textes d'un comique irrésistible.
Cela donne toujours quelque chose comme «Foin du fédéralisme! Oui au pays du Québec!», ou bien «Fi de l'autonomisme, corrollaire de la collaboration avec les impérialistes d'Ottawa!», voire «Québec, quand tu nous tiens».
Franchement, si Le Devoir n'existait pas, je crois bien que je l'inventerais... Le Voir est pas mal non plus. Mais Le Devoir, c'est vraiment le must en matière d'humour souverainiste.
Comment peuvent-ils faire pour prendre au sérieux ces textes merdiques? Ils sont merdiques non pas parce qu'ils sont souverainistes. Il y a de très bons textes souverainistes. Les textes merdiques sont ceux qui semblent tous sortis de la même mouture: des textes paranoïaques et illisibles.C'est comme si Le Devoir faisait exprès de publier des pseudo-intellectuels incultes et donneurs de leçons pour nous dégoûter à jamais de l'indépendance du Québec. On lit ces textes stupides dans Le Devoir et on finit par se dire «Fichtre! Foin de ces niaiseries!»
Cela dit, je pense que je vais me lancer dans le scrapbooking.
J'attends l'éditeur qui voudrait publier les lettres les plus ultra-nationalistes qui ait été imprimée dans Le Devoir, au cours des dernières années, pour mon plus grand bonheur de lecteurs de niaiseries. J'aime rire des épîtres remplies de flammes, d'honneur invincible et de grands mots pesants; bref j'aime rire de l'art pompier, du kitsch et du ridicule!
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