vendredi 24 juin 2016

Les maudits séparatistes de la Grande-Bretagne

C'est aujourd'hui la Fête nationale du Québec et j'apprends, paradoxalement, que les électeurs de la Grande-Bretagne viennent de se séparer de la Communauté économique européenne. On pourrait presque dire qu'ils ont déclaré leur indépendance.

Je vous avouerai tout de suite que j'ai suivi d'un oeil lâche ce que l'on appelle le Brexit. L'Europe est loin, même si la reine de la Grande-Bretagne figure sur toutes les pièces de monnaie du Dominium of Canada.

Mon interprétation ne vaut pas cher la tonne. Je vous la donne à brûle-pourpoint, sans en mesurer tous les tenants et aboutissants.

J'ai l'impression que les Britanniques souhaitaient contrôler leurs affaires eux-mêmes sans se faire dicter par les banquiers européens l'orientation que devait prendre leur pays.

J'ai le sentiment que les Britanniques ont pris ce chemin que bon nombre de Québécois ont vainement tenté de prendre au cours des trois derniers référendums.

Les Britanniques ne souhaitaient pas que les décisions qui concernent l'avenir de leur pays soient prises à Bruxelles. Comme une majorité de Québécois francophones ne voulaient pas qu'un gouvernement qui nous a toujours été étranger interfère dans nos affaires.

Bien que je sois encore critique envers le nationalisme, je me rends à l'évidence que nous n'arriverons à rien au sein d'un grand ensemble impersonnel qui profite essentiellement aux banquiers et aux spéculateurs fonciers.

On ne sera jamais "maîtres chez-nous" en laissant notre économie entre les mains de ces gredins qui contribuent à gonfler artificiellement notre dette publique tout en bradant nos ressources naturelles.

La Grande-Bretagne est redevenue indépendante.

Le Québec est encore dépendant.

L'ironie de la situation consiste sans doute à célébrer cette victoire des séparatistes britanniques le jour où notre peuple célèbre son indépendance bafouée.

Bon joueur, j'offre mes félicitations aux indépendantistes britanniques.

Et j'affiche même leur drapeau.

Mais je me garde cette nécessité de chanter notre hymne québécois.

Un hymne de paix et d'amour.

Un hymne qu'on ne pourrait pas chanter sur un champ de bataille.









VIVE LE QUÉBEC LIBRE!



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