On effectue des fouilles archéologiques dans ma ville. On cherche essentiellement des vieux clous et des vieilles fondations. Cela fera bientôt cinq cents ans que Jacques Cartier a planté sa croix sur l'Île Saint-Quentin. Bientôt quatre cents ans que monsieur Laviolette a bâti son fort aux Trois-Rivières.
Ça fera bientôt huit mille ans que les Anishnabés, les Attikamekws les Haudenosaunees et les Wendates sont bien installés sur les deux rives du grand fleuve Magtogoek (anciennement Saint-Laurent). Et l'on cherche de l'histoire ancienne au centre-ville de Trois-Rivières, où il n'y a aucun véritable monument rappelant la présence autochtone, sinon un édifice administratif, l'édifice Capitanal (du nom d'un chef anishnabé). On voit des tas de statues en l'honneur de tel ou tel homme blanc, de l'idolâtrie pour un Sauvage qui se contentait de représenter des animaux et des clowns sur ses totems...
Enfin, fouillons l'histoire... Trouvons des clous... Et s'il ne reste pas grand chose des huit cent milles années aborigènes précédentes, c'est peut-être parce qu'ils n'étaient pas forts pour polluer les plages. Elles n'existent malheureusement plus qu'à l'état de folklore là où Cartier a planté sa croix sans que mes ancêtres aient cru bon de le scalper pour cet affront.
Mes ancêtres qui croyaient que la Terre n'était à personne. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd... Il y a vu de l'or, le Conquérant. Un plan Nord...
Que dirais-tu qu'on parte un mouvement pour changer le nom du fleuve Saint-Laurent, pour lui rendre celui qui fut usurpé ? Moi, ça me ferait trop marrer de participer.
RépondreEffacerVade retro Satanas!!!
RépondreEffacer(Et puis pourquoi pas... Je vais créer une page Facebook, tiens... Rien de plus facile pour partir le bal.)
oui, retour aux vraies racines et hommage à tous nos ancêtres, qui, partout sur la terre savaient que les hommes lui appartiennent et non l'inverse...
RépondreEffacerha ben tiens, manouche, y'a de l'idée là. mis à part qu'aujourd'hui, si tes souhaits seraient qu'on t'enterre dans ton jardin, après ta mort, on t'enverrait l'hygiène au cul sous prétexte que ça le ferait grouiller de vers pas forcément bienvenus...
RépondreEffacerà côté de ça, y'a un grand cube en plastoque noir sorti d'usines à plastoque noir qui sert d'abris au compost normalisé, dans ce même jardin.
c'est remplis de vers à verdure et déchets organiques...
la solution serait de demander à maman de te découper en petits morceaux après ton suicide, te congeler dans le cryogéniseur à bouffe, et de te déverser petit à petit dans la boite en plastoque noir pendant la nuit, pour pouvoir un jour espérer devenir de l'engrais à radis.