jeudi 23 avril 2009

JE N'AI JAMAIS ÉTÉ HOCKEY


On dit de Montréal qu'il est hockey. C'est okay. Mais moi, je n'ai jamais été hockey. Je m'en suis toujours foutu comme de l'an quarante. Comme je me suis toujours désintéressé de tous les sports à la télé, tous sans exception.

Regarder une partie de hockey à l'aréna ou bien à la télé: zéro intérêt.

Regarder une partie de baseball: c'est encore pire...

Une petite game de football? Mouin, des fois.

De la boxe? C'est con de voir deux types se crisser des coups de poing dans la face pour le fun.

Les quilles? Au moins, ça me fait rire...

Le «sport» automobile? Ce n'est pas un sport. C'est juste un show de boucane trop bruyant et trop polluant.

Les seuls sports que j'aime, au fond, sont ceux qui n'intéressent pas les télédiffuseurs. Et je ne parle pas de la pétanque ni de la pelote basque. Juste marcher, courir, nager, grimper, sauter, danser, baiser, whatever, sans qu'il n'y ait un hostie de coach pour te dire quoi faire. Bref, j'adore qu'on me crisse la paix, tout le temps, et surtout dans le sport.

***

Je n'ai rien contre le hockey. J'y ai même déjà joué, tant bien que mal. Cependant, j'ai toujours été meilleur dans les sports dits individuels: natation, vélo, ski de randonnée, canot-camping. Les sports d'équipe? Très peu pour moi. Ça me fait bayer aux corneilles. Ça m'ennuie. Ça m'emmerde.

Remarquez que personne n'est obligé de penser ou d'agir comme moi.

Tout comme je ne suis pas tenu de brandir un fanion des Canadiens de Montréal, d'autant plus qu'ils ont été éliminés en quatre parties, hier, par les Bruins de Boston.

Mettons que les drapeaux vont être en berne ce matin pour les partisans des Canadiens. Et c'est pas moi qui vais pleurer.

Sur ce, je m'en vais marcher et écouter le doux chant des oiseaux.

2 commentaires:

  1. d'accord avec toi sur les sports d'équipe. sont tous là à vouloir gagner contre l'autre. tu sais qu'y a même des gens qui tuent parce qu'ils disent que l'arbitre a mal négocié son appréciation, à moment doné, dans son jugement ?
    le sport de soi. l'émancipation de sa propre lutte de vie, sans combat qui appartienne à tel ou tel idéal, mais juste pour ses fibres, et sa vie...
    tain, j'idéalise...
    pas parfais, mais qui ?
    la haine et le renfermement, ça mène à bien des abbérations.
    chuis pas mort, je t'écoute aussi parfois.
    j'aimais bien la phrase du vieil indien dans la série des castaneda et qui disait "j'ai oublié mon expérience personelle, le jour ou..."
    t'as de la force, je le dis pas pour lécher, je sais aussi reconnaitre les bons côtés des gens qui me font du mal parfois, quelque part.
    me manque quelqu'un, la confiance...
    appelle ça du respect ce que je viens de dire, comme tu veux.
    tout est tellement fucké des fois.
    j'espère seulement que t'es pas un de ces sales recruteurs de sectes qui zombisent avec leurs sacrement.
    je sais que ça existe, j'en ai croisé.
    si c'est le cas, vas te pendre. et sinon, comme je t'ai dit, respect. scuze la parano, bye!

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  2. "le jour ou j'ai arrêté les femmes et la bière", il disait, le vieil indien.
    perso, pour les femmes, on dira que ça pourra passer, tant qu'on me laisse la bière.
    toute façon, en regardant un pigeon piquer d'une fenêtre vers la cours, en bas, une fois, à paris, en 2005, m'étais dit que mon matériaux spirituel à moi, c'était pas l'herbe du diable, mais la 8/6 que j'engorgeais sur le balcon... héhé!
    santé!
    et c'est mieux que le whisky qui fait péter les plombs...
    la petite fumée...
    jusqu'à la prochaine grande transe à la vodka! jusqu'à ces sommets, en haut, là-bas... ça pète grave, mais des fois, ça fait du bien aussi.

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