Il est toujours étonnant pour ce vieux fou que je suis de constater qu'il existe des humains qui éprouvent une satisfaction perverse à faire souffrir leur prochain. J'ai beau retourner ça dans tous les sens dans cette cloche qui me tient lieu de tête. Il n'y a rien à faire, je n'y comprends rien. Je ne ressens tout simplement pas cette joie de blesser, éviscérer ou trouer de balles qui que ce soit. J'aime à être gentil. Je me sens bien quand je suis débonnaire, bonasse, Roger Bontemps comme disait ma mère pour décrire le lunatique pas trop stressé que j'ai toujours été.
Cela dit, je ne crois pas manquer de virilité. J'affronterais n'importe quel minotaure sans cligner des yeux. Je serais aussi capable de violence, par réflexe défensif, comme ça m'est parfois arrivé. Ou bien par bravoure, ce qui laisse place à trop d'interprétation pour que j'élabore longtemps sur le sujet.
J'ai toutefois cette naïveté de croire en la gentillesse de l'humanité. Même si je voue le monde entier aux gémonies quand je fais face à de la rage au volant en tant que bipède sans plumes. Je sortirais un bazooka, en mon for intérieur, pour abattre le cave qui rince son char au coin de la rue en obligeant tous ses semblables à écouter la vacuité et la fatuité de son âme narcissique. Son Moi qui hurle mériterait une bonne taloche...
Je ne fais rien d'autre que subir, plus souvent qu'autrement. Je ne suis pas tout à fait un super-héros. Je me renfrogne dans mon trou en me demandant pourquoi les humains éprouvent du plaisir à faire chier leurs voisins et la Terre-Mère toute entière.
J'en remets un à sa place de temps à autres en jouant avec son esprit. Je fais mon mentaliste avec les trous-du-culs pour tenter d'accoucher d'un petit pois à la place de leur cerveau inexistant. Je leur sers des paraboles, des allusions à peine voilées sur leur attitude de marde au sein de la communauté. C'est de la grosse job et il faut seulement qu'il y en ait un de collé dans mon environnement immédiat pour que j'agisse, par réflexe de survie. S'il se tient loin de moi, je vais l'éviter plutôt que de déprimer.
Le secret du bonheur est d'éviter les trous-du-culs. On mesure la réussite d'une vie au nombre restreint de personnes gentilles que l'on trouve autour de soi.
L'absence de gentillesse m'est insupportable.
N'entre dans ma bulle que les gentils.
Qu'on se le tienne pour dit.
Et je vais me conformer autant que faire se peut à ne pas déshonorer ce que j'écris.
Je ne fais pas de la politique, moi, mais de la littérature.
Les mensonges ne font jamais de belles lettres.
Merveilleux billet, et conclusion imparable.
RépondreEffacerBonne journée à toi !
Ah ! La gentillesse !
RépondreEffacerCombien de faux/fausse gentil/le , pour 1 vrai(e) gentil/le ?
La gentillesse , une des facettes de l ' amour , de l ' amitié , du respect , des désirs , de l ' insouciance , des rires , du bonheur de vivre et de partager !!!
Ceux qui ne savent pas ça sont des minotaures - - - on les aura !
( le lien de mon tout tout petit petit site renvoie à une tentative de blog avortée sur Blogger - alors essayez de copier l ' adresse de Jimdo : mondeindien.jimdo.com et n ' hésitez pas à me faire un coucou sur mon Mail dans la rubrique contact - je me sentirai moins seul , ici dans cette égoïste France -
Je n ' y ai pas encore mis beaucoup de photos des tableaux que nous faisons ensemble ma femme et moi , mais ca viendra -
J ' aime beaucoup les tiens Gaetan - c ' est un peu dans le m^me esprit je crois -
Bye -
LovE à toutes et tous -
Monde Indien -
Merci Anne. :)
RépondreEffacerM. Monde Indien, je suis allé voir votre petit blogue et ne saurais que vous encourager à poursuivre vos activités dans la blogosphère. Ne venons nous pas de nous rencontrer par ce truc? Et moi de découvrir vos trucs, et vous de découvrir les miens, et tous ensemble de partager quelque chose comme un miracle commun. J'aimerais voir encore plus de vos créations. Voici mon courriel: bouchard.gaetan@gmail.com
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