samedi 29 septembre 2012

C'est ce qui est

Je vous entends tous me dire d'arrêter de parler de Poémou 33 et autres personnages par trop littéraires. C'est le signe évident de ma déliquescence intellectuelle. Elle fait en sorte que je ne serai jamais Sénèque ou bien Montaigne.

Je suis plutôt épais, ça oui, et assez pour livrer mes opinions sans être payé pour les émettre: le comble du ridicule... Comme si je donnais une phrase au Cardinal Richelieu pour qu'ensuite il puisse me faire pendre avec.

Sénèque, Montaigne, le Cardinal Richelieu... Où est-ce que je veux en venir, hein?

À ceci que je ne suis pas gâté par l'esprit de sérieux qui révoltait Nietzsche dans les meilleurs moments  de sa gaya scienza. Pourquoi être lourd, prosaïque et tragique alors qu'il nous est loisible d'être léger?

Bien sûr que je vous lance des grands noms par la tête, comme ça, pour vous faire un peu entrevoir ce que j'ai lu. Une vanité toute philosophique dont j'essaie de me guérir.

Au fond, je ne veux surtout pas faire sérieux. Surtout pas ces temps-ci.

Il s'est passé quelque chose comme un tournant de l'histoire.

Nous avons vécu quelque chose comme un bouleversement.

Cela transcende même le jeu politique.

C'est sur le ouèbe et dans la rue, partout dans le monde.

C'est dans la noosphère, pour reprendre l'expression de Teilhard de Chardin. C'est dans la sphère de la pensée humaine.

C'est ce qui est.

Je n'ai pas d'autres mots à mettre là-dessus.

Et cela ne m'empêche pas de rigoler.




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