Il serait utile et nécessaire de parler de ceci ou cela.
Pourtant, ce matin-là Eugène ne parlait ni de ceci et encore moins de cela.
Il s'abandonnait complètement au matin, aux merveilleux nuages et tout le tsoin-tsoin.
C'était mieux que ceci ou cela.
Vraiment mieux.
J'oubliais de dire qu'Eugène ne portait pas de moustache. Sa peau avait brûlé en profondeur lors d'un incendie et il était glabre à jamais.
Eugène mesurait quatre pieds huit pouces. Il était journaliste dans un hebdo local et devait écrire des conneries du genre «le maire Untel est tout un bon vivant» et autres niaiseries qui donnent envie de se torcher avec son papier puant.
À part de ça, il tentait d'écrire un roman de science-fiction mais il buvait trop. Il avait à peine rêver d'écrire le premier chapitre.
Son oeuvre, ce serait ses articles nuls à chier et lèche-cul qu'il écrivait pour L'Hebdo Madaire, le journal de la région.
Ce qui fait qu'Eugène se saoulait encore et toujours plus, comme n'importe quel idiot qui doit respirer un air pestilentiel quelque part dans un trou situé au beau milieu de nulle part.
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