Les mendiants gouvernent les rois depuis des temps immémoriaux.
Depuis les premiers anachorètes de l'Inde qui défiaient les rois il y a 3 000 ans, via les cyniques grecs qui se moquaient de tout, jusqu'aux sans-culottes d'Occupons Montréal, on les voit narguer les autorités pour les rappeler à leurs devoirs envers la communauté.
Les rois veulent bien les prendre pour des bouffons. Pourtant, ce sont les bouffons qui renversent les gouvernements.
Les mendiants leur disent en pleine face que leurs paroles camouflent l'avidité de leurs privilèges.
Les scribes et autres prêtres officiels tentent tant bien que mal de freiner ces anachorètes chrysostomes qui défient l'autorité temporelle et stimulent les masses sur Facebook ou Youtube.
Bientôt, les journaux et les médias vendus au Veau d'Or seront submergés par ces voix provenant des tréfonds des jungles, des forêts et des HLM.
On aura cru à une simple émeute, une petite manifestation...
Et c'était déjà le début de la révolution.
Une force autant physique que spirituelle.
Une pensée qui faisait son chemin parmi les mortels.
L'idée que l'avidité est un cycle qui tire à sa fin.
L'idée que nous sommes déjà au coeur d'une révolution...
Salut Gaétan,
RépondreEffacerNous qui sommes intégrés dans un système matérialiste, c'est peut-être la seule crisse de manière d'apprendre une grande leçon de vie ; que le verbe Avoir au présent est sans doute la seule manière d'apprendre à apprécier ce que nous avons ici dans le moment présent, sans pour cela en vouloir d'avantage i.e. l'envie. C'est peut-être une bénédiction pour nous qui sommes en cheminement de comprendre que la clé de toutes choses n'existe uniquement et réellement au présent.
Ainsi soit-il, tabarnak !