Imaginons un poète. Il est sur le rivage et souffre de voir naufragés périr au loin.
Et vous savez ce qu'il dit le poète?
-Ne regardez pas ces gens qui souffrent au loin mais moi qui souffre de les voir souffrir...
Ce n'est pas tout à fait comme ça que Dostoïevski a rapporté ça dans Les frères Karamazov. Mais bon, on ne s'encombrera pas de citations ce matin.
Retenons-en seulement la portée philosophique.
Se faire le porteur de toutes les douleurs du monde, ça ne sauvera pas pour autant les naufragés.
Au lieu de ressentir, il faut agir.
Enfin, pour ceux qui croient que l'on devrait au moins se servir de son cellulaire pour demander de l'aide pour les naufragés. Il y a des gens payés pour les sauver de nos jours. Nous savons vivre, quoi, sans qu'il ne soit nécessaire de rêver tant que ça.
De la différence entre la sensibilité active et la sensiblerie passive. Tu nous amène loin , là, Gaétan.
RépondreEffacerah, tiens, ça fait du bien de lire ça.....
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