Mon premier message est lancé dans le cyber-espace. Et maintenant, je fais quoi? J'attends qu'on me réplique? Je provoque un débat sur un thème? Je livre simplement mes pensées du moment? Le choix sera difficile, puisque je cherche autant que tout autre à épater la galerie, tendance naturelle que je combats âprement en développant le goût à rire de moi-même.
Pour ceux qui se demandent quelle est mon allégeance politique, permettez-moi tout de suite de vous décevoir: je n'en ai pas.
La vie est trop complexe pour n'appliquer qu'une seule solution à des problèmes multiples. On ne peut pas toujours trancher le noeud gordien, comme Alexandre le Grand le fit, d'un coup net, au fil de l'épée. La légende prétendait que celui qui dénouerait le noeud s'emparerait de la ville. Alexandre a solutionné le problème haut l'épée. Mais s'il avait à désamorcer une bombe, parions que son épée lui serait d'aucun secours, comme sont d'aucun secours les solutions passées pour des problèmes d'aujourd'hui. Le monde change. Comme disait le philosophe Héraclite, on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau.
La politique partisane, c'est trancher le noeud gordien, tout le temps, sans réfléchir à la bombe qui pourrait exploser tout au bout. La limite de l'action politique, c'est le consensus. Si nous ne voulons pas de consensus, ne souhaitons-nous pas plonger le pays dans la guerre civile aux noms de vagues idéaux qui, demain, seront tournés au ridicule, comme tous les idéaux passés et à venir?
La vraie politique, la politique directe, c'est prendre la parole, simplement, pour ne pas laisser aux politiciens professionnels le loisir d'occuper tout le discours associé aux affaires publiques.
Bon, j'ai assez réfléchi pour ce matin. Je vais aller jouer un peu de guitare.
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