J'ai vu pire. J'ai survécu à Labrador City. Certaines nuits de juillet, le mercure descendait sous la barre de zéro. La température était généralement humide et froide, un vrai climat inhospitalier, avec des tas de moustiques qui veulent vous sucer le sang jusqu'à plus soif. Pas étonnant que ce soit le dernier endroit à avoir été cartographié sur la planète, bien après les jungles africaines et les steppes de la Sibérie. Les explorateurs crevaient au bout de leur sang, tellement il y a de moustiques, et je vous jure que je ne fais pas de blagues.
À ce sujet, je vous invite à mieux connaître Mina Hubbard, la femme de l'explorateur du Labrador qui s'est elle-même fait exploratrice pour se porter à la rescousse de son mari, mort de faim, dévorer par les moustiques. Tiens, allez-voir ça:
http://www.heritage.nf.ca/exploration/18_19c_nf.html#hubbard
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