Je suis tombé par hasard sur une citation de Anton Tchekhov.
C'est tiré de sa nouvelle intitulée Une banale histoire.
«L'indifférence est une paralysie de l'âme, une mort prématurée.»
Je ne peux m'empêcher ensuite de penser à l'engouement qu'on peut avoir pour les séries mettant en scène des morts-vivants.
J'y vois une métaphore de nos vies de décérébrés, errant sans but dans le monde avec nulle autre prétention que de manger d'autres êtres humains sans se questionner.
Peut-être que je m'exprime comme un vieux gnochon.
C'est dur à dire.
Le fait demeure que j'assiste parfois à des formes d'extinction de l'amour et de l'empathie.
Certains ont des ego gros comme l'univers et l'empathie d'une crotte.
Le malheur c'est que notre époque semble propice à la reproduction de ces ego. On les place dans les plus hautes fonctions, au détriment de tous.
L'époque roule pour les ego froids et stupides, pour ne pas dire indifférents.
Cela génère des armées de larbins marchant comme des zombies dans les eaux sales du capitalisme sauvage.
Devant tous ces malheurs, il importe de résister.
De ne pas se laisser abattre par la fatuité.
Les zéros finissent toujours par s'effacer.
Les nullités aussi.
Avoir un coeur est une qualité.
Tous ceux et celles qui prétendent le contraire sont morts prématurément et ne le savent pas encore.
Comme dirait l'autre dont le nom m'échappe, on peut mourir à vingt ans et être enterré à quatre-vingts.
Voilà. Et vivent les vivants bon sang!
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