Tout le monde sait que je suis un collectionneur de bonnes histoires. Quiconque sait raconter plus que son lot personnel d'anecdotes tombe tout de suite dans mes faveurs. Je n'en ai jamais assez. J'en veux tout le temps plus. Et je n'en éprouve aucune gêne. Je suis comme ça. C'est à comprendre ou à délaisser.
Nous recevions hier Félix, le garçon de ma blonde. Il m'en a raconté une belle qui deviendra un jour ou l'autre le sujet d'une nouvelle, je le sens bien.
Nous parlions de l'école sous ses plus mauvais aspects. De l'école primaire et secondaire qui produit beaucoup trop de victimes d'intimidation. La direction et le personnel enseignant devraient normalement se substituer à l'autorité parentale lorsqu'on leur confie des enfants. Ils devraient avoir la responsabilité d'assurer l'ordre dans leur poulailler. Malheureusement, c'est trop souvent le chaos qui triomphe. C'est toujours ahurissant de constater qu'un étudiant ou une étudiante peut être victime des pires vexations pendant des années sans qu'aucun professeur n'intervienne. On croit, à tort, que cela fait partie de l'éducation que de poursuivre ses agresseurs avec un pic à glace ou bien une machette...
Cela dit, Félix me racontait l'histoire d'un jeune homme un peu autiste et toujours solitaire que de jeunes malfrats avaient coutume de narguer en lui lançant des pièces de monnaie. Le jeune homme les ramassait et on lui en refoutait en pleine gueule toujours plus tout en l'abreuvant de quolibets.
À la fin de l'année, le jeune malheureux avait tellement ramassé de pièces de monnaie qu'il s'est acheté une Xbox 360 avec cette menue monnaie qui avait servi d'instrument pour sa séance d'humiliation quotidienne. C'était sa manière de s'en crisser. Tiens mes hosties, j'ai ma Xbox 360. Mangez d'la marde!
Fabuleux.
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