Mes pensées vont tout de suite à ces milliards d'humains qui se demandent si vivre n'est que survivre un peu partout sur la planète. Elles vont à ces travailleurs qui combattent pour un salaire décent, des protections sociales et des conditions de travail sécuritaires. Elles vont à ceux et celles qui portent des pancartes. Elles vont à toutes les victimes d'injustice sociale, à ceux qui croupissent en prison pour avoir osé défier les patrons.
On voudrait nous faire accroire que le syndicalisme est fini, que nous vivons dans un État de droit avec un arbitre qui rendrait caduques toutes les grèves et toutes les révoltes. Depuis l'époque des pharaons, c'est cette idéologie de résignation que l'on tente d'enfoncer dans la gorge des esclaves. Rien ne vient sans efforts, ce n'est que trop vrai. Et il faut faire l'effort de résister, de contester et de réclamer des droits qui ne tomberont jamais du ciel.
La lutte des classes n'est pas une invention des communistes ou bien des socialistes.
Les soulèvements d'esclave sont inévitables s'il y a de l'esclavage...
Cela semble tellement tomber sous le sens que c'en est à se demander pourquoi l'esclave est tenu de se taire dans nos démocraties usurpées par des crapules à la solde des nouveaux pharaons.
J'ai faim et soif de justice depuis que je suis conscient de faire partie de la caste des parias. Je suis né dans un quartier pauvre de Trois-Rivières où l'injustice sociale n'était pas maquillée. Tout nous rappelait que l'égalité des chances était une vue de l'esprit. La plupart de mes amis d'enfance ont fait de la prison. Des pères et des mères de famille se sont suicidés parce qu'ils n'arrivaient plus à joindre les deux bouts. Des claques sur la gueule ont revolées à force de manger du baloney ou de la semelle de bottes. Des étudiants n'ont pas pu étudier faute d'argent. Des usines ont fermé et des tas de gens ont dû faire la file pour obtenir un chèque d'assurance-chômage et ensuite d'aide sociale. Mon quartier est devenu de plus en plus laid, de plus en plus pauvre, de plus en plus ravagé par les conséquences d'une gestion anarchique de la communauté fondée sur le capitalisme sauvage.
Je me sens solidaire de toutes ces souffrances survenues dans mon propre quartier, dans mon entourage immédiat, chez mes frères et soeurs de misère.
Comme je me sens solidaire des luttes menées partout dans le monde pour la justice sociale.
C'est le Premier Mai, la Journée internationale des travailleurs et travailleuses.
Ce n'est encore qu'un début.
Finissons ce combat.
" Finissons ce combat. "
RépondreEffacerVoilà une parole que j ' aime -
Oui, quand le vin est tiré il faut le boire jusqu'à la lie...
RépondreEffacerIl n ' y a pas de lie dans ce vin qui est bien clair - Mais il faut effectivement finir ce combat qui a trop duré , et boire un petit vin rosé joyeux , entre nous , pour fêter cet avènement qui vient - il est proche - Fêtons !!!
RépondreEffacerEt peut-être deux ou trois bouteilles pour oublier que nous sommes gouvernés par des cons.
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