Mon clavier fait des free-games. Heureusement. J'ai failli radoter encore quelque chose à propos du Journal d'un écrivain de Dostoïevski. Il y entremêle de la politique, souvent conservatrice, avec de la littérature, souvent humaniste. C'était sans doute un être tourmenté. Et ce tourment est transcendé parfois par l'art. Et parfois non. Il sombre aussi dans l'abîme et les bas-fonds.
Je ne radoterai pas longtemps. Le clavier est rétabli. Mais le temps s'est écoulé. Il ne me reste que quatre minutes pour laisser une trace sur le ouèbe, histoire de marquer mon territoire.
C'est donc l'histoire d'un gars qui s'appelait Jimmy Pagé. Tout le monde l'appelait évidemment Jimmy Page, même s'il ne lui ressemblait pas du tout.
Moi, je l'appelais Jimmy Pagé. Parce que j'avais l'impression que ça lui tapait sur le système de se faire surnommer Jimmy Page.
Quant à lui, il ne disait jamais rien. Il se faisait lancer toutes sortes de boulettes de papier et de trognons de pomme par-dessus la tête, Jimmy Page. C'est vrai qu'il en lançait lui aussi. De sorte qu'on ne savait pas qui avait commencé, même s'ils s'en prenaient à vingt contre un, le un étant Jimmy Page bien entendu.
Jimmy Pagé travaille maintenant dans une pharmacie. Il n'est pas pharmacien. On ne sait pas trop ce qu'il fait là. Peut-être qu'il est assistant-gérant ou bien qu'il porte les mêmes vêtements que les autres employés pour se fondre dans la masse.
Il a toujours de grandes dents et un front haut, Jimmy Pagé. Et pas de cheveux. Pas un poil sur le caillou. Rien.
La plupart du monde l'appelle maintenant Jimmy Pagé parce que plus personne ne sait qui c'est Jimmy Page.
Enh! Le monde se rappelle pas de Jimmy Page, le chanteur des Hou-Lops?
RépondreEffacerY jouait d'la guëtârd dan'l ventre de sa mère, tellement qu'elle a accouché par césarienne juste pour y sortir le manche.