Dans les bois, on ne voit rien de vraiment disgracieux. On voit les étoiles et plein d'autres trucs.
De retour en ville, tout bourdonne, ronronne, vrombit.
On entend des sifflets et sirènes de toutes sortes à tout moment du jour ou de la nuit. On entend même le perpétuel grésillement des fils électriques. Bref, on ne s'entend même plus penser.
De retour en ville, tout semble laid et vraiment disgracieux.
On voit la laideur, la misère, l'avidité, le pouvoir, la maladie, la haine, la mort.
Même la mort est belle dans les bois. Y'a des tas de champignons qui poussent dessus. Rien ne meurt vraiment dans les bois. Tout se transforme. Tout nous transforme.
***
J'entends le son de ma tour informatique et celui du frigo.
Une voiture roule au loin.
Et puis y'a ce chat qui miaule devant la porte qui donne sur l'arrière-cour.
Dès qu'il voit de la lumière il vient mendier de l'attention.
C'est rare qu'on se fait approcher par des chats dans les bois. Oui, c'est plutôt rare.
Poésie.
RépondreEffacerJe prends ici la mesure
d'un romantisme lucide,
ça m'fait un bien fou.
Merci Gaétan.
Pis le court-métrage
inclus en lien aussi.
Kwey
Migwetch Yvan.
RépondreEffacer