Un peu plus tard, j'ai conçu une pétition électronique adressée à la Ministre des Affaires municipales, qui était à l'époque Madame Nathalie Normandeau, un nom qui revient souvent ces temps-ci à la Commission Charbonneau qui enquête sur la corruption dans l'industrie de la construction...
Je dénonçais dans cette pétition le fait que le maire de Trois-Rivières, Monsieur Yves Lévesque, refusait d'aller en consultation populaire sur le financement de l'amphithéâtre en dépit du fait que les citoyens avaient obtenu plus que le quorum nécessaire lors de la signature du registre.
Si ce registre signifie quelque chose, il devrait y avoir un référendum, non? Autrement, aussi bien écrire sur le registre «signez ou signez pas, ici on s'en torche et on fait ce qu'on veut bande de minables!» Au moins, cela aurait l'avantage d'être franc en dépit d'être honnête.
Évidemment, un gus du ministère m'a répondu qu'ils n'avaient qu'un pouvoir consultatif et blablabla.
On fait quoi après ça? Des commissions d'enquête? Je nous le demande...
J'ai joué le jeu du citoyen et, croyez-moi, je me suis fait royalement baisé. Et remarquez que je ne suis pas tout à fait un cul-terreux. Je sais écrire. Et ils se sentent tout de même obligés de me répondre. La belle affaire...
Je pourrais me plaindre auprès du pape ou bien de la reine d'Angleterre, cela me donnerait quoi?
Tout ce qu'il me reste, à part le cul et les dents, c'est ce blogue, ces mots, ce défoulement qui circule un peu partout sur la planète, pas très vite, mais enfin c'est mieux que rien...
Il me reste aussi la rue, le carré rouge, les manifs et l'espoir d'en finir avec cette démocratie factice qui nous prive d'un pays à la hauteur de ses vrais maîtres, les citoyens. Pas les peddlers, mais les citoyens.
Je veux qu'ils sachent, ces politiciens à gogo, que je sais qu'ils sont des menteurs, des hypocrites et des siphonneurs de fonds publics. Je veux qu'ils sachent que je sais que leur conception de la démocratie est un leurre, un chèque en blanc pour quatre ans.
Peut-être qu'avec un gouvernement campé un peu plus à gauche sera-t-il possible de faire un peu de ménage dans les écuries d'Augias de nos finances publiques. Nous n'en avons certainement pas pour notre argent. Politiciens véreux et magouilleurs de bas étage nous en redemandent pour mieux voler nos ressources naturelles et nous traiter en locataires dans notre propre pays.
Redonnons un sens au mot démocratie: le pouvoir du peuple.
Le pouvoir du peuple. Pas celui des clowns.
Elles sont vastes, les écuries d'Augias, et je pense qu'elles dépassent vos frontières, si j'en crois la presse de chez moi....
RépondreEffacerÀ moins qu'il y est une particularité dans la charte de la ville, ce qui me surprendrait, un p'tit maire ne peut passer outre le registre, c'est dans la Loi des cités et villes. Je crois qu'une injonction aurait été facile à obtenir et difficile à faire renverser par la ville. Je n'ai pas tous les détails de votre affaire, mais je peux t'assurer que chez-moi, le registre est sacré et a défait toutes sortes de patentes à gosses mal chiées par le conseil.
RépondreEffacerIl a divisé le montant d'emprunt en trois montants plus petits. Le montant initial nécessitait un appel au registre... Les petits montants pouvaient passer dans le cadre de l'administration normale de la ville... Une hostie de crosse!!!
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